CoCorico !Un Alsacien construit un coq géant qui tourne, bat des ailes et chante

Alsace : Un inventeur construit un coq géant qui tourne, bat des ailes et chante la Marseillaise

CoCorico !Fan de rugby et inventeur invétéré, Michel Georges a allié ses deux passions à l’occasion de la coupe du monde de rugby. Il a créé et installé dans son jardin un coq automate qui culmine à 4 mètres de haut
Michel Georges avec son coq automate.
Michel Georges avec son coq automate. - Michel Georges / Michel Georges
Thibaut Gagnepain

Thibaut Gagnepain

L'essentiel

  • Un habitant de Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Haut-Rhin, a créé un coq automate de 4 mètres de haut.
  • Le coq peut battre des ailes, bouger la tête, claquer du bec, tourner… et même chanter La Marseillaise !
  • Michel Georges, l’inventeur, n’en est pas à sa première création.

Que les Bleus gagnent ou non dimanche soir face à l’Afrique du Sud, son coq chantera. Michel Georges se fait « ce petit plaisir » depuis le début de la coupe du monde de rugby. Il file dans le jardin et réveille sa création mécanique. « Sauf contre l’Italie parce que j’étais en vacances, je vais toujours à la mi-temps du match faire une petite rotation. Puis à la fin le faire chanter », s’amuse cet habitant de Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin) connu pour ses multiples inventions.

La dernière en date est donc ce gallinacé d’une taille impressionnante : quatre mètres, dont 1,5 pour le socle en béton de 300 à 400 kg. La structure de l’animal est, elle, en acier, et son corps en zinc. « Il a été roulé, mis en forme puis peint », détaille le créateur de 72 ans, qui s’était lancé dans cette aventure en janvier. Il lui aura fallu huit mois - « parce que j’ai fait autre chose en parallèle » - pour le réaliser… puis l’automatiser. C’est un coq actif !

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A l’intérieur, plusieurs moteurs lui permettent de bouger. « Il y en a pour la queue, un autre pour lui faire battre les ailes, un pour lui faire hocher la tête, un quatrième pour qu’il bouge le cou et un cinquième pour le claquement du bec. Et deux autres plus gros sont situés en partie basse afin qu’il tourne sur lui-même », poursuit l’ancien professeur de mécanique au lycée professionnel local. Qui a aussi pensé à installer un projecteur de poursuite « dans une fausse caméra » afin d’éclairer son gallinacé la nuit.

C’est tout ? Non puisque le coq chante donc aussi ! « J’ai demandé à un ami qu’il me crée un microprocesseur qui permet d’enchaîner la plupart des mouvements, de faire cocorico et d’entonner La Marseillaise », décrit encore le Vosgien de naissance installé en Alsace depuis 1976. Où, depuis son garage transformé en atelier aux innombrables machines, il n’aura quasiment jamais cessé d’inventer.

Urinoir mixte, siphon anti-fuite, vélo double motricité…

« J’ai fait tellement de choses que je ne sais plus », rigole-t-il en parlant avec autodérision de ses « bêtises ». Dont une lui a quand même permis de décrocher la médaille d’argent au concours Lépine en 2014, le « vélo double motricité à bras et à jambes ». Cette année-là, il avait aussi présenté un siphon anti-fuite, dont il possède toujours le brevet. Mais plus celui de son « urinoir réglable en hauteur à usage mixte ». « Ma femme m’a dit d’arrêter mes conneries car je n’ai jamais rien vendu. Mais celui-là, j’étais allé le présenter sur TF1 chez Dechavanne, on avait beaucoup ri avec Michel Serrault », se souvient-il, pas avare d’un bon mot. Et d’une démonstration.

Les passants de Sainte-Marie-aux-Mines ont tous eu droit à leur démonstration du coq. « Et si on est champion du monde, peut-être que des gens se donneront rendez-vous autour », imagine déjà Michel Georges. Ou plus tard car l’animal sera évidemment toujours là pour les Jeux olympiques de Paris l’été prochain. « J’installerai des anneaux olympiques en face du projecteur », prévoit le « Géo trouvetou » alsacien, jamais à court d’idées.

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