petit navireUne centaine de petits navires à la dérive sur le bassin d’Arcachon

Le bassin d’Arcachon théâtre de centaines de voiliers à la dérive à cause du vent

petit navireCes bateaux, principalement des voiliers, petits bateaux à moteur ou hors-bord, ont décroché de leur mouillage sous l’effet de vents forts et de l’élévation du niveau de la mer
Des voiliers ancrés se reflétant dans le Bassin d'Arcachon, à Arcachon, dans le sud-ouest de la France, le 12 octobre 2023.
Des voiliers ancrés se reflétant dans le Bassin d'Arcachon, à Arcachon, dans le sud-ouest de la France, le 12 octobre 2023.  - Christophe ARCHAMBAULT / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les propriétaires des plus gros bateaux devront attendre la semaine prochaine pour les récupérer. Une centaine de petits navires en mouillage sur le bassin d’Arcachon sont partis à la dérive vendredi en raison des conditions météorologiques « très dégradées », a indiqué à l’AFP la préfecture maritime de l’Atlantique. Ces bateaux, principalement des voiliers, petits bateaux à moteur ou hors-bord, ont décroché de leur mouillage sous l’effet de vents forts et de l’élévation du niveau de la mer, a expliqué la préfecture maritime, décrivant un « phénomène assez rare ».

Les autorités demandent « aux propriétaires de navires de ne pas s’exposer », « de ne pas risquer de se mettre en danger » et de « ne pas (…) aller contrôler (leur) mouillage avant la fin de l’alerte » prévue samedi à 8 heures. « Ceci doit également permettre de ne pas saturer » les secours « pour des interventions qui seraient inévitablement délicates pour les équipes d’intervention », a ajouté la préfecture maritime.

Pas de dégât

Selon Cyril Clément, président du syndicat mixte qui gère 16 ports du bassin d’Arcachon, des dizaines de bateaux ont échoué sur les plages, les perrés et les prés-salés des communes du nord du bassin, en provenance majoritairement du Cap-Ferret, à la pointe sud de la zone. Poussés par un vent de sud, sans risque de dériver vers l’océan Atlantique, ces bateaux dont « les amarres ont lâché » n’ont pas fait de « dégâts significatifs », mais ne pourront être récupérés, pour les plus vastes d’entre eux, « qu’à la grosse marée de la semaine prochaine », a expliqué Cyril Clément.

Pour Franck Lalande, patron pêcheur à Arcachon et vice-président du comité régional des pêches maritimes, « il y a beaucoup de houle qui est rentrée, la mer a grossi » mais « il y aurait dû y avoir une vigilance particulière des propriétaires de navires sur les corps-morts », ces dispositifs d’amarrage sur le bassin. Des rafales à 113 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 112 km/h à Biscarrosse (Landes) ont été enregistrées vendredi en milieu de journée par Météo-France.