rassemblement nationalUne investigation après un « assassin » lancé à l’Assemblée nationale

Guerre Hamas – Israël : Une investigation en cours après un « assassin » lancé à l’Assemblée nationale

rassemblement nationalL’échange concernerait une députée RN qui aurait fustigé un député communiste
Caroline Parmentier, député du Rassemblement national
Caroline Parmentier, député du Rassemblement national  - AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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Une « investigation » va être lancée à l’Assemblée nationale, après un « assassin » lancé dans l’hémicycle par une députée Rassemblement national pendant une intervention du communiste Jean-Paul Lecoq sur le Proche-Orient, a indiqué la présidente de séance Valérie Rabault, ce mardi.

« Je voudrais indiquer que lors de la prise de parole de Monsieur Jean-Paul Lecoq, le mot ''assassin'' a été prononcé, sans doute par Caroline Parmentier (députée RN du Pas-de-Calais) puisque ça a été inscrit par les services du compte rendu. Ce mot n’a pas sa place dans l’hémicycle », a souligné Valérie Rabault, vice-présidente PS de l’Assemblée.

L’insulte « assassin » déjà utilisée à l’Assemblée nationale

« J’en avertirai le bureau de l’Assemblée nationale », sa plus haute instance, « qui mènera une investigation plus précise », a-t-elle ajouté. Interrogée, Caroline Parmentier a affirmé que le mot « assassin » visait « bien évidemment le Hamas » et pas Jean-Paul Lecoq. Lors de la séance de questions au gouvernement, le député communiste Jean-Paul Lecoq s’en est pris aux autorités israéliennes accusées de « se déchaîner contre la population palestinienne » depuis « l’agression terroriste du Hamas en Israël ».

Jean-Paul Lecoq a appelé à un « cessez-le-feu » et à « la reconnaissance de l’Etat palestinien ». Un « assassin », prononcé par l’insoumis Aurélien Saintoul, avait déjà retenti dans l’hémicycle lors des débats tumultueux sur la réforme des retraites en février 2023. Le député LFI visait le ministre Olivier Dussopt à propos des morts au travail. Sa sortie avait provoqué une suspension de séance et l’indignation des autres camps, et il avait présenté ses excuses. Aurélien Saintoul avait écopé d’un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal, soit le retrait d’un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois.