récap'Ce qu’il faut retenir des déclarations de Macron depuis Jérusalem

Guerre Hamas – Israël : Ce qu’il faut retenir des déclarations de Macron depuis Jérusalem

récap'Le président français est en Israël pour assurer le soutien de la France au pays meurtri par une attaque terroriste du Hamas survenue le 7 octobre dernier
Guerre Hamas – Israël : Ce qu’il faut retenir de la visite de Macron à Jérusalem
Cécile De Sèze

C.d.S avec AFP

C’est après 18 jours de conflit qu’Emmanuel Macron s’est finalement rendu en Israël. Le président français est arrivé mardi à Tel-Aviv pour y exprimer la solidarité de la France après l’attaque du Hamas du 7 octobre. Il a rencontré des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza avant de tenir une conférence de presse avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou à Jérusalem. Le chef d’Etat français a abordé différents sujets de la coalition internationale de lutte contre le terrorisme au risque d’un nouveau front du côté de l’Iran… Petit récap' de ses déclarations.

Coalition internationale contre le Hamas

C’est peut-être l’une des déclarations les plus surprenantes de cette conférence de presse. Emmanuel Macron a proposé que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’Etat islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas ».

Solidarité avec Israël

A l’issue de la rencontre bilatérale avec Benyamin Netanyahou, le chef de l’État français a assuré la population israélienne de « la solidarité » et « l’émotion » de la France, estimant qu’avec 30 morts français, l’attaque constituait « une page noire de notre propre histoire ». Le président français a dit avoir voulu « partager la détresse » des familles de victimes françaises et répété que la priorité était de « libérer tous les otages », lors de cette conférence de presse en compagnie de Benyamin Netanyahou.

Lutte « sans merci mais pas sans règle »

Le président de la République a redit la position de la France et rappelé le « droit légitime d’Israël à se défendre ». « La lutte contre le Hamas doit être sans merci mais pas sans règle », a-t-il ensuite nuancé. « Les démocraties respectent le droit de la guerre et l’accès humanitaire. Les démocraties ne prennent pas pour cible les civils », a encore précisé le dirigeant français alors que le dernier bilan du Hamas fait état de plus de 5.000 morts à Gaza depuis le 7 octobre.

Processus politique avec les Palestiniens

Le président français a par ailleurs appelé « à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens » et en discutera à Ramallah avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et mercredi avec plusieurs dirigeants de la région. « La cause palestinienne, elle doit être entendue avec raison […]. Je serai demain avec plusieurs dirigeants de la région pour aussi très concrètement avancer sur l’agenda que nous nous sommes donné », a-t-il déclaré.

Le risque d’un nouveau front

L’inquiétude de l’ouverture d’un nouveau front avec l’Iran plane autour de la guerre entre le Hamas et Israël. C’est pourquoi Emmanuel Macron a également appelé « le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen » à « ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts », alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban.

Emmanuel Macron a ainsi déclaré redouter « une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant ». Il a également appelé « l’attention de chacun sur les actes de quelques-uns à l’égard de civils palestiniens dont la violence menace de propager le feu à la Cisjordanie aussi ».

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