Sous ce roadster rétro se cache une BMW Z4
Auto•La Wami Lalilque n’est pas une voiture de collection des années 1950, mais bien une œuvre de coachbuilding utilisant la base technique de la BMW Z4. Après cinq ans de développement, elle entre enfin en production
Stéphane Lémeret
Seulement douze exemplaires sont annoncés. Même si le prix n’a pas été communiqué, certains connaisseurs planchent sur une facture de plus d’un demi-million d’euros. Tout ça pour quoi ? Pour la Wami Lalique, produit du bureau Ares Design, fondé en Italie par Dany Bahar, ancien patron de la marque Lotus. Cette « maison de design et de carrosserie » propose notamment des transformations très haut de gamme de Bentley ou de Land Rover Defender, et a plus récemment créé un roadster sportif aux lignes agressives, sur base d’une Corvette C8. Ici, les prétentions sont plus modestes.
Car cette carrosserie en fibre de carbone, qui semble vouloir fusionner en une seule voiture les designs des voitures les plus emblématiques des années 1950 et 1960, est posée sur une base technique de BMW Z4. Pas la dernière en date, mais bien la E85, produite de 2003 à 2008.
Excellente base s’il en est, mais une base si ancienne, et un moteur de 230 chevaux, justifient difficilement une facture aussi salée. Et le fait que la voiture affiche le nom de Lalique, maître verrier qui est l’un des grands noms du savoir-faire « made in France », ne donne pas forcément plus envie de signer le chèque. Et pourtant, nul doute que les douze exemplaires trouveront preneur.
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