budgetLe déficit public sera de 4,9 % du PIB en 2023 contre 5 % prévu

Le déficit public sera de 4,9 % du PIB en 2023 contre 5 % prévu dans le projet de loi de finances

budgetUn crédit de 3,8 milliards d’euros supplémentaires devra cependant être ouvert en fin d’année pour financer une charge de la dette plus élevée que prévu
Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, quitte le Palais de l'Elysée après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres.
Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, quitte le Palais de l'Elysée après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. - Jacques Witt / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un déficit un poil plus léger que prévu. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a indiqué que le déficit public de la France serait de 4,9 % du PIB (Produit intérieur brut) en 2023, contre 5 % prévu dans le projet de loi de finances (PLF) initial. De même, Olivier Véran a confirmé que la dette publique 2023 équivaudrait à 109,7 % du PIB après 111,8 % en 2022.

Selon le cabinet du ministre des Comptes publics Thomas Cazenave, cependant, un crédit de 3,8 milliards d’euros supplémentaires devra être ouvert en fin d’année pour financer une charge de la dette plus élevée que prévu. Cette somme devrait être compensée par l’annulation en septembre, par décret, de 5 milliards d’euros de dépenses de l’Etat.

Un déficit « plausible »

Le cabinet de Thomas Cazenave a par ailleurs annoncé qu’il y aurait en fin d’année 5,2 milliards d’ouvertures d’autres crédits supplémentaires, en grande partie liés à l’Ukraine, et une annulation équivalente de 5,2 milliards de nouvelles dépenses.

Le Haut Conseil des finances publiques a jugé dans un communiqué que la prévision de 4,9 % de PIB de déficit public était « plausible » pour 2023. Il a observé aussi que la baisse du ratio de dette rapportée au PIB par rapport à 2022 bénéficiait « à son dénominateur d’une progression importante du PIB en valeur essentiellement du fait de la forte inflation ».

Mais selon lui la France devrait continuer « de voir sa position en termes d'endettement s’éroder au sein de la zone euro ». Il a jugé « nécessaire » le retour « à des niveaux de dette garantissant à la France de disposer de marges de manœuvre suffisantes » pour être en mesure « de faire face à l’avenir à des chocs macroéconomiques ou financiers et aux besoins d’investissement public que nécessite en particulier la transition écologique ».