BêtisesDes conducteurs arrêtés pour avoir respecté le Code de la route

Nord : Des conducteurs arrêtés pour avoir respecté le Code de la route

BêtisesMardi, une grosse opération de contrôles routiers était menée à Cambrai, dans le Nord. Faute de fous du volant, les policiers ont arrêté les automobilistes qui n’avaient rien à se reprocher
Illustration d'un contrôle de police.
Illustration d'un contrôle de police. - Camille Allain / 20 Minutes / 20 Minutes
Mikaël Libert

Mikaël Libert

C’est le monde à l’envers. Mardi, les automobilistes de Cambrai, dans le Nord, avaient intérêt à lever le pied, le patron de la police locale ayant décidé de diligenter en ville des contrôles de vitesse. Sauf que les personnes interceptées par les agents n’avaient pas vraiment le profil de délinquants routiers, bien au contraire.

Selon une source policière, une première opération de ce type avait déjà été menée la semaine dernière, après un accident mortel survenu quelques jours plus tôt. Mardi, les policiers s’étaient de nouveau embusqués en centre-ville, sur l’avenue Villars, jumelles radar vissées sur les yeux. Mais cette fois-ci, le compteur de leur appareil ne s’est pas affolé alors que l’endroit choisi, où la vitesse est limitée à 40 km/h, est constitué d’une route en descente arrivant sur un rond-point.

Arrêtés pour avoir respecté le Code de la route

Selon la même source, seuls deux conducteurs ont été verbalisés pour excès de vitesse et un troisième pour défaut d’assurance et de contrôle technique. Mais qu’avaient donc fait les 32 autres automobilistes interceptés ? Rien. Ou plutôt rien de mal. Ces derniers respectaient tout simplement le Code de la route et le commissaire de Cambrai avait décidé de les récompenser pour cela.

Se faire arrêter alors qu’en toute bonne foi ils se savaient dans les clous s’est révélé plutôt déconcertant, d’autant qu’ils n’ont pas échappé au contrôle « des documents afférant à la conduite d’un véhicule terrestre à moteur ». Mais l’initiative de saluer les bons comportements est finalement passée crème, d’autant qu’elle était accompagnée d’un petit cadeau plutôt ironique : des Bêtises de Cambrai. Non pas payées avec les deniers publics, mais offertes par les fabricants.