Si l’inflation a un impact sur les dépenses quotidiennes de nombreux Français, la hausse des prix entamée depuis le début de l’année dernière se fait aussi particulièrement ressentir au moment des fêtes. A ce sujet, Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, a annoncé ce mercredi dans l’émission « 22h max » sur BFMTV que « 40 % de l’offre de jouets » de l’enseigne allait enregistrer « une légère baisse de 3 à 4 % ».

Seulement sur certains jouets

Lundi, Michel-Edouard Leclerc avait indiqué sur France Info que les jouets de Noël allaient faire partie des produits, comme le textile, qui allaient prochainement baisser « de l’ordre de 2 à 3 % ». « Tout ce qui est non alimentaire mais aussi peu produit en France va carrément baisser. Il y a des vraies baisses », avait-il assuré au micro du « 8h30 » de la chaîne.

Auprès de BFMTV, le président du comité stratégique de E. Leclerc a ainsi donné plus de détails concernant la baisse des prix des jouets. La diminution de 40 % concerne des produits dits « courants », comparables d’une année à l’autre, et ne tient pas compte des promotions obtenues. « Après, là où je ne garantis pas, c’est quand il y a des licences, Marvel, Barbie », a-t-il précisé.

Des baisses ailleurs ?

Par ailleurs, Michel-Edouard Leclerc a confirmé l’existence de ces baisses uniquement dans les magasins de son enseigne. « De toute façon, on s’observe, il y a une vraie concurrence entre les distributeurs, donc j’imagine que chez d’autres distributeurs, il y a aussi ces baisses », a-t-il néanmoins ajouté. D’après ses explications, ces prix plus bas ont été obtenus car ces jouets ont été achetés au début de l’année, donc avant la nouvelle vague inflationniste.

Plus généralement, selon le patron de E. Leclerc, l’inflation va diminuer dans les prochains mois. Les négociations entre l’industrie et les distributeurs ont été ouvertes par le gouvernement. « On va y aller avec beaucoup d’énergie, chercher des baisses si on peut », a assuré Michel-Edouard Leclerc lundi, ne tablant toutefois pour l’instant que sur un ralentissement général de l’inflation.