Soulèvements de la Terre : L’annulation de la dissolution, « un camouflet pour Darmanin »

Les Soulèvements de la Terre, 1. Gérald Darmanin, 0. Après la suspension de la dissolution des Soulèvements de la Terre prononcée par le Conseil d’Etat, en août dernier, le premier round s’est achevé ce jeudi. Le combat qui se jouait devant la juridiction administrative depuis cinq mois entre le mouvement écologiste et le ministre de l’Intérieur, s’est finalement soldé par l’annulation pure et simple du décret de dissolution rendu au mois de juin.

La désobéissance civile confortée ?

Pas « adaptée », ni « nécessaire », ni « proportionnée ». C’est en ces termes que le Conseil d’Etat a jugé la décision de dissolution des Soulèvements de la Terre prise par l’Etat, trois mois après les violents affrontements entre forces de l’ordre et militants à Sainte-Soline. « Cette décision définitive est une victoire et un soulagement », s’est exclamé Raphaël Kempf, avocat du mouvement écologiste, face à la caméra de 20 Minutes, à la sortie de l’audience.

Pour le magistrat, il s’agit là « d’une forme de camouflet pour Gérald Darmanin ». En rendant cette décision, le Conseil d’Etat a également « légitimé une certaine dose d’appel à la désobéissance civile et au désarmement », estime-t-il.

Pour voir et écouter Raphaël Kempf, et comprendre la portée d’une telle décision, rendez-vous dans la vidéo tout en haut de cet article !