VERDICTL’accusé du procès de « toutes les horreurs » condamné à la perpétuité

Grenoble : L’accusé du procès de « toutes les horreurs » condamné à la perpétuité

VERDICTCet homme de 34 ans a été reconnu coupable, ce vendredi soir, des viols de trois de ses anciens partenaires, dont deux auxquels ils avaient imposé des relations sexuelles avec des chiens, ainsi que d’actes de barbarie sur des animaux
Grenoble : Un homme jugé pour viols, zoophilie et actes de torture
Caroline Girardon

C.G.

Le verdict est tombé en début de soirée. La cour d’assises de Grenoble a condamné ce vendredi l’accusé du procès de « toutes les horreurs » à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 18 ans.

L’homme de 34 ans, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Corbas (Rhône), aura également l’obligation de suivre des soins pendant quinze ans dans l’établissement pénitentiaire où il sera transféré. La défense a indiqué, dans la foulée, qu’elle ne ferait pas appel.

Julien* était jugé pour les viols de trois anciens partenaires : deux concubins et une petite amie, mineure à l’époque de leur rencontre. Pour deux d’entre eux, il leur avait imposé d’avoir des relations sexuelles avec des canidés. Zoophile, le trentenaire était également poursuivi pour avoir torturé et tué une centaine d’animaux, principalement des chiens et des rats, ainsi que pour la détention de près de 150.000 fichiers et vidéos pédopornographiques.

« Aucune maladie mentale »

Interrogés jeudi à la barre, les experts psychologues et psychiatriques avaient indiqué que l’homme ne souffrait d'« aucune maladie mentale » mais qu’il était animé d’une « grande perversité » ayant « la cruauté en addiction ».

L’affaire avait été révélée en 2020, lorsque l’ancienne petite amie de l’accusé a brisé le silence en contactant une association de défense des animaux pour lui faire part du comportement de son partenaire et des sévices qu’il infligeait à des chiens, achetés sur Internet. Ce qui avait débouché sur une plainte auprès du parquet de Grenoble, quelques mois plus tard.

*Le prénom a été modifié