négociationsCFDT et CFTC favorables à la signature d’un accord sur l’assurance chômage

Assurance chômage : CFDT et CFTC favorables à la signature d’un accord

négociationsFO a dit attendre la décision de son bureau confédéral lundi, tout en notant que « les lignes rouges sont tombées » alors que la CGT et la CFE-CGC y restent opposées
Le taux de chômage est quasiment stable en France.
Le taux de chômage est quasiment stable en France. -  SYSPEO/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La CFDT et la CFTC ont annoncé vendredi soir leur intention de signer un projet d’accord définissant les conditions d’indemnisation des chômeurs à compter du 1er janvier 2024, à l’issue d’une laborieuse négociation.

La délégation CFDT « porte un avis positif sur le projet d’accord », a déclaré Olivier Guivarch, le négociateur du premier syndicat français, ajoutant que cet avis devra encore être avalisé par le bureau national de l’organisation le 16 novembre.

« Nous avons utilisé toutes les voies de passage que nous avons pu élaborer », a ajouté Olivier. Guivarch. « On est prêt à le signer, maintenant faut-il encore qu’il soit agréé », a dit de son côté Eric Courpotin, son homologue de la CFTC. FO a dit attendre la décision de son bureau confédéral lundi, tout en notant que « les lignes rouges sont tombées », selon le négociateur Michel Beaugas.

La CGT et la CFE-CGC contre

Le gouvernement va « étudier » la compatibilité de l’accord élaboré par les partenaires sociaux avec les objectifs qu’il leur avait fixé en amont dans une lettre de cadrage, a indiqué de son côté le ministère du Travail.

Les représentants de la CGT et de la CFE-CGC ont indiqué pour leur part qu’ils n’envisageaient pas de signer.

En vertu de cet accord, les demandeurs d’emploi qui s’inscrivent pour la première fois pourront être indemnisés au bout de cinq mois de travail au cours des derniers 24 mois, au lieu de six mois actuellement. « Une mesure concrète et juste », a salué la CFDT.

Les modifications des conditions d’indemnisation des seniors consécutives à la réforme des retraites, que le gouvernement voulait voir figurer dans l’accord, ont finalement été renvoyées à une négociation sur l’emploi des seniors, en dépit de la volonté initiale des organisations patronales de les inclure.

Les patrons, qui voulaient abaisser leurs cotisations d’assurance chômage de 4,05 % à 3,95 %, ont finalement accepté une diminution deux fois moins importante, de 0,05 %.