RECAP'Les hôpitaux de Gaza pris pour cible au 35e jour de la guerre Hamas-Israël

Guerre Hamas-Israël : Les hôpitaux de Gaza pris pour cible, l’Iran se montre menaçant

RECAP'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient
Des soldats israéliens près de la frontière avec la bande de Gaza.
Des soldats israéliens près de la frontière avec la bande de Gaza.  - AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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L'essentiel

  • La guerre entre Israël et le Hamas, entrée ce vendredi dans son 35e jour, a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
  • Cette journée de vendredi a été marquée par un nouveau bilan des employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui compte désormais 101 de ses membres tués sous les bombes israéliennes à Gaza.
  • En parallèle des combats, les tractations internationales pour trouver une solution, ou du moins les termes d’une trêve humanitaire, se poursuivent.

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.

L’info du jour

C’est un lieu censé être protégé de toute attaque. Mais à Gaza, il ne reste plus d’endroit sûr pour les civils, même à l’hôpital. « La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser. La vie de milliers de civils, de patients et de membres du personnel médical est en danger », a alerté dans un communiqué William Schomburg, chef de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza.

Le CICR a ainsi lancé un appel urgent au respect et à la protection des installations médicales, des patients et du personnel soignant à Gaza. « Débordé, à court de fournitures et de plus en plus dangereux, le système de santé à Gaza a atteint un point de non-retour, mettant en danger la vie de milliers de blessés, de malades et de personnes déplacées », indique l’organisation, soulignant que les hôpitaux et les ambulances sont gravement touchés.

Des frappes et des tirs meurtriers ont par ailleurs touché, selon des responsables palestiniens et le Hamas, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge. Le mouvement islamiste palestinien a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l’hôpital d’Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, qu’il a attribuée à Israël comme le directeur de l’hôpital.

Celui-ci a affirmé en outre avoir reçu « une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d’une école » de la ville de Gaza accueillant des déplacés. Le Croissant-Rouge palestinien a enfin affirmé que des tirs de soldats d’élite israéliens vendredi sur l’hôpital Al-Quds dans la ville de Gaza avaient fait au moins un mort et 20 blessés. Les soldats israéliens « tueront » les combattants du Hamas « qui tirent à partir des hôpitaux » à Gaza, a répondu un porte-parole de l’armée.

Le chiffre du jour

101. Terrifiant bilan pour l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. « Anéanti. Confirmation que plus de 100 collègues de l’UNRWA ont été tués en un mois. Parents, enseignants, infirmières, médecins, personnel de soutien. L'@UNRWA est en deuil, les Palestiniens sont en deuil, les Israéliens sont en deuil. Pour mettre fin à cette tragédie, il faut un cessez-le-feu humanitaire maintenant », a écrit le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, sur le réseau X. Sur son site Internet, l’UNRWA précise que le chiffre exact est de 101 employés tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

La phrase du jour

« En raison de l’intensité croissante de la guerre sur les habitants civils de Gaza, l’expansion du champ de la guerre est désormais devenue inévitable » »

C’est une menace qui vient du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, allié du mouvement islamiste palestinien. L’Iran avait salué le « succès » de l’attaque du 7 octobre, tout en niant son implication dans sa préparation et son déroulement. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a estimé que la République islamique avait le « devoir de soutenir les groupes de la résistance », en référence aux groupes armés en lutte contre Israël, mais a insisté que ces groupes agissaient de manière indépendante.

La tendance du jour

En parallèle des bombardements et des combats au sol, les pays voisins et alliés tentent de trouver une solution diplomatique. Au Caire, le président égyptien, Abdel-Fattah Al-Sissi et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dont les pays font office de médiateurs, ont fait le point sur « les efforts » déployés en vue d’un cessez-le-feu, selon la présidence égyptienne.

Notre dossier sur la guerre entre le Hamas et Israël

A New York, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir à propos de Gaza, à la veille d’une réunion d’urgence à Riyad des dirigeants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui craignent un embrasement régional.

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