recapMarche contre l’antisémitisme : 182.000 personnes dans toute la France selon le ministère de l'Intérieur...
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Marche contre l’antisémitisme : 182.000 personnes dans toute la France selon le ministère de l'Intérieur...

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris. - LIONEL URMAN/SIPA / SIPA
Xavier Regnier

Xavier Regnier

L’ESSENTIEL

  • Organisée à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, une marche contre l’antisémitisme reliera le palais Bourbon et celui du Luxembourg, à Paris, à partir de 15 heures.
  • L’ensemble des formations politiques ont été invitées, mais la présence de l’extrême-droite avec Marine Le Pen et Éric Zemmour gêne au sein du gouvernement et de la gauche.
  • La France Insoumise, qui ne participera pas à la marche, organise son propre rassemblement au Vel d’Hiv', en mémoire des Martyrs juifs de la rafle. Mais la manifestation, déclarée tardivement, a été interdite par la préfecture.

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20h27

C'est la fin de ce live

Merci de l'avoir suivi sur 20 Minutes

20h27

Notre vidéo sur la manifestation

20h25

110 mobilisations (hors Paris) avaient mobilisé 77.560 personnes, a précisé le ministère de l'Intérieur

Soit 182.000 personnes au total

18h50

A Marseille, 7.500 personnes marchent contre l'antisémitisme

Environ 7.500 personnes, selon la police, ont défilé dimanche à Marseille « contre l'antisémitisme » dans le cadre d'une « grande marche civique » prévue partout en France à l'appel des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. « Depuis mon enfance je lutte contre l'antisémitisme et le racisme. Il est important d'être là car lutter contre l'antisémitisme c'est montrer l'universalisme de notre combat », a déclaré Joëlle Nizard, retraitée venue de Hyères portant un panneau « Marchons pour la République, luttons contre l'antisémitisme ».

Quelques manifestants portaient des kippas, des drapeaux français mais aussi des panneaux sur lesquels était inscrit « France, non à l'antisémitisme » et « Depuis le 7 octobre, en France 1.150 actes antisémites. Ca suffit! ». « Aujourd'hui à Marseille, la République s'est réunie contre l'antisémitisme. Nous devons rester inflexibles sur nos valeurs républicaines, rien ne peut justifier les actes de haine auxquels nous faisons face en ce moment », a déclaré le maire divers gauche de la ville, Benoît Payan, qui a exigé une « libération immédiate et inconditionnelle des otages » israéliens détenus actuellement par le Hamas.

18h43

« Je subis depuis très longtemps l’antisémitisme, mes enfants encore plus »

«L’antisémitisme est très important aujourd’hui. Il prend une dimension considérable, mondiale. Un cran a été dépassé. En tant que juif nous sommes menacés partout, et à partir du moment où les juifs sont menacés partout, c’est la République qui est menacée. C’est extrêmement important de dénoncer cet antisémitisme et de manifester notre résistance par rapport à cette agressivité. Je subis depuis très longtemps l’antisémitisme, mes enfants encore plus. Quand mes enfants allaient à la synagogue le dimanche, il y avait des voitures de flics garées devant. Moi quand j’étais petit, il n’y avait pas toute cette sécurité. Donc je sais qu’il y a de l’antisémitisme depuis longtemps. Mais avoir peur ça veut dire quoi ? Ça ne veut rien dire. Moi je m’affirme en tant que juif, pas en tant que peureux », insiste Yehudah auprès de 20 Minutes, dans la marche à Paris.

18h31

Plus de 182.000 manifestants en France, y compris Paris

Plus de 182.000 personnes ont défilé dimanche après-midi contre l’antisémitisme en France, dont 105.000 à Paris, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police. A 17h30, 110 mobilisations (hors Paris) avaient mobilisé 77.560 personnes, a précisé le ministère, relevant que les actions les plus importantes avaient été organisées à Marseille (7.500 personnes), Strasbourg (5.000), Grenoble (3.700), Bordeaux (3.500), Nice (3.000), Lyon (3.000), Nantes (2.000) et La Rochelle (2.000). Dans la capitale, 105.000 personnes ont défilé, selon la préfecture de police. « Aucun incident notable » n’est à déplorer, a précisé la Place Beauvau.

18h05

105.000 personnes ont défilé à Paris, selon la préfecture

Quelque 105.000 personnes ont défilé dimanche après-midi à Paris lors de la grande marche contre l’antisémitisme organisée à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, a indiqué la préfecture de police. Le cortège s’est constitué derrière une banderole « Pour la République, contre l’antisémitisme », derrière laquelle ont marché également la Première ministre Elisabeth Borne et les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande. Il s’agit de la plus forte mobilisation contre l’antisémitisme depuis la marche de protestation contre la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990.

18h00

Le président du Crif regrette l’absence d’Emmanuel Macron

Le président du Crif, Yonathan Arfi, a regretté dimanche, à la fin de la marche contre l’antisémitisme à Paris, l’absence d’Emmanuel Macron, jugeant que la présence du chef de l’Etat aurait rendu l’événement « encore plus historique ». « Ce qui compte, c’est le chiffre de mobilisation des Français, la dimension politique, qui est allée au-delà des clivages, le fait que les Français aient répondu présents de manière populaire », a souligné devant la presse le responsable du Conseil représentatif des institutions juives de France.

17h41

« Je ne suis pas Juive mais je me sens Juive quand les Juifs sont attaqués, et je me sens Palestinienne quand les Palestiniens sont malmenés »

«On est tous des humains. Je ne suis pas Juive mais je me sens Juive quand les Juifs sont attaqués, et je me sens Palestinienne quand les Palestiniens sont malmenés. Je trouve que notre humanité doit dépasser ces identités-là. Il y a énormément d’Israéliens qui ont dénoncé la politique de Netanyahou, on ne peut pas assimiler une communauté à une politique de la même manière que si, demain, l’extrême droite, ou l’extrême gauche d’ailleurs, venaient à passer, on ne voudrait nous en tant que Français être assimilés à la politique du pays. Je suis prof de yoga et je pense que c’est fondamental d’être pour ce qui nous unit. Je suis pour la paix et pour la vie, je n’ai qu’un parti et c’est celui-là. Sur ma pancarte [planté en haut de son parapluie replié], j’ai mis du bleu pour Israël mais du vert aussi pour évoquer les pays de confession musulmane » dit Sylvia à notre journaliste Hélène Ménal, au rassemblement place du Capitole.

17h34

« Ce n'est pas une cause qui devrait diviser »

«Je pense que c’est très important de participer à cette marche pour montrer que l’on est uni face à une haine qui est très décomplexée, très féroce. Je trouve regrettable qu’il y ait beaucoup plus de gens vieux que de gens jeunes. Les jeunes n’ont certainement pas assez pris conscience de ce qui est en train de se passer… Après, pour moi, il y a vraiment beaucoup de monde rassemblé et c’est ça le plus important.

Ce n'est pas une cause qui devrait diviser. J’ai été très choquée de voir qu’il y a des partis qui décident de se désolidariser de cette cause qui est la cause de tous. La politique doit venir après. Même s’il y a des idées que je ne défends pas d’une part et d’autre, la politique ne compte pas pour moi aujourd’hui », témoigne également Ariane aurpès de 20 Minutes, présente dans le cortège parisien.

17h26

Fabrice, interrogé par « 20 Minutes » dans la marche parisienne

«Je suis ici car il faut être de toutes les causes humaines. Il faut être de tous ceux qui sont en danger. Il faut être du côté de tous ceux qui souffrent, de tous ceux qui ont peur. C’est légitime d’être attaché aux valeurs de l’universalisme, de la liberté, du droit de penser, du dialogue plutôt que de la violence. Ce sont toutes ces valeurs-là qui construisent la société. En tant que professeur d’histoire dans un collège, je sais qu’aujourd’hui il est difficile d’être dans une communauté et je sais que les violences montent, tout comme l’ignorance. L’incapacité à différencier grandit, les amalgames sont de plus en plus courants et donc les gens vont à des simplismes de la pensée. Pour eux, dès qu’on est dans un camp et pas dans le "bon camp", il faut aller à la violence et ce n’est pas possible pour moi ça », témoigne Fabrice, interrogé par notre journaliste Paul Blin dans le cortège parisien.

17h14

Jean-Luc Mélenchon juge que la marche à « échoué à reproduire les mobilisations générales du passé » et cible « la droite et l’extrême droite unies »

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17h06

« Il ne faut plus qu'il y ait de confusion organisée » entre le conflit israélo-palestinien et les juifs de France, insiste Olivier Faure

16h50

« Il faudra que cette marche devienne une démarche », dit Gérard Larcher

Le président du Sénat appelle à donner une suite à cette mobilisation.

16h42

La tête du cortège s'arrête place Edmond-Rostand

Gérard Larcher prend une dernière fois la parole devant les membres du cortège de tête juste derrière le Palais du Luxembourg, où se réuniront ensuite les responsables politiques.

16h21

Tensions sur la présence de l’extrême droite

«Nous sommes exactement là où nous devons être », estimait Marine Le Pen au début du rassemblement, fustigeant la « petite politique politicienne » de ses détracteurs qui soulignent depuis plusieurs jours le passé antisémite de son parti. Mais pour ses électeurs comme Christine, retraitée de 71 ans, « on est en train de faire passer le RN pour un parti anti-juif à cause des mots maladroits » de son fondateur Jean-Marie Le Pen qui « n’est pas antisémite ».

La présence de l’extrême droite était cependant source de quelques tensions dans le défilé. Un groupe de militants de l’organisation juive de gauche Golem a ainsi brièvement essayé de s’opposer à sa participation au début de la manifestation, avant d’être contenu par la police. Les partis de gauche Europe Ecologie-Les Verts, PS et PCF ainsi que des associations de défense des droits humains et des organisations de jeunesse ont eux choisi de s’afficher derrière une banderole commune « contre l’antisémitisme et tous les fauteurs de haine et de racisme » dans une démarche de « cordon républicain » face à l’extrême-droite.

16h06

Peu de drapeaux, sauf dans le cortège de l'extrême droite

La marche est marquée par le silence, parfois brisé par des vagues d'applaudissements. Pas de slogan, peu de pancartes, encore moins de drapeaux, sur les plans larges des caméras de télévisions. Dans le cortège de tête, les élus ne portent pas l'écharpe tricolore. « Ce n'est pas une manifestation politique », répète-t-on à l'envi. Mais les députés RN, eux, portent presque tous l'écharpe en queue de cortège où ils sont rassemblés. C'est aussi à leur niveau qu'on peut voir des drapeaux français et israéliens.

15h54

Plus de 70 rassemblements au total en France

Plus de 70 rassemblements ont été annoncés dimanche dans toute la France pour dire non à l’antisémitisme : paroles de politiques et manifestants entendues dans différentes villes. En plus de manifestations à Nice, Lyon ou Strasbourg, des marches se sont aussi organisées dans de plus petites villes. A Rouen, plus de 700 personnes, dont de nombreux élus, se sont réunies devant la mairie, selon la préfecture.

A Brest, environ 500 personnes se sont rassemblées devant l’Hôtel de Ville. « L’antisémitisme, la haine des juifs, pouvant conduire aux pires crimes contre l’humanité, n’est pas un détail de l’Histoire », a déclaré le maire PS François Cuillandre, devant une foule rassemblée sous la pluie. « Cette haine, qu’elle soit dirigée contre nos compatriotes de confession juive ou de confession musulmane, n’a aucune place dans notre République. Et il n’y a pas de place pour l’ambiguïté face au poison de la haine », a-t-il ajouté.

15h41

Le cortège de tête entonne une Marseillaise

15h25

Marche sous haute sécurité

La tête du cortège a été placée dans une « bulle » avec une sécurité renforcée.

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