internetMeta et Snap dans le viseur de l’UE sur la protection des mineurs

Meta et Snap dans le viseur de l’UE pour protéger les mineurs

internetBruxelles a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les mesures mises en œuvre par Meta et Snap pour protéger la « santé physique et mentale » des mineurs
In this photo illustration a Meta Facebook logo seen displayed on a smartphone. - Mateusz Slodkowski / SOPA Images//SOPAIMAGES_20231024SOPAMASL034/Credit:SOPA Images/SIPA/2310251148
In this photo illustration a Meta Facebook logo seen displayed on a smartphone. - Mateusz Slodkowski / SOPA Images//SOPAIMAGES_20231024SOPAMASL034/Credit:SOPA Images/SIPA/2310251148 - SOPA Images/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Après TikTok et Youtube, c’est au tour de Meta et Snap. La Commission européenne a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête sur les mesures mises en œuvre par les deux plateformes pour protéger les mineurs, et notamment leur « santé physique et mentale ». Meta et Snap ont jusqu’au 1er décembre pour répondre. La Commission précise qu' « en fonction de l’évaluation des réponses, elle déterminera les prochaines étapes ».

Une telle demande d’information, en vertu de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) entrée en vigueur fin août, ne constitue pas une mise en cause à ce stade. Il s’agit d’une première étape dans une procédure qui peut conduire à terme à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées et prolongées. Dans des cas extrêmes, les amendes pourront atteindre 6 % du chiffre d’affaires mondial des groupes mis en cause.

L’exécutif européen a ouvert lundi une enquête contre AliExpress

Cette législation impose de nouvelles obligations à 19 très grands acteurs d’Internet, notamment en matière de lutte contre les contenus illégaux et nuisibles, et de protection des enfants. Depuis quelques semaines, la Commission européenne, chargée de son application, serre la vis à l’égard des plateformes.

Elle a déjà adressé le 19 octobre une demande d’information à Meta à propos de la diffusion de « contenus terroristes et violents », de discours de haine et de désinformation dans le cadre de la guerre Israël-Hamas. Des enquêtes similaires visent TikTok (propriété du groupe chinois ByteDance) et X (ex-Twitter).

Lundi, l’exécutif européen a par ailleurs ouvert une enquête à l’encontre du site chinois de vente en ligne AliExpress concernant la distribution présumée de produits illégaux, notamment de faux médicaments. Le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, se trouvait vendredi à Pékin, où il s’est rendu au siège d’Alibaba, maison mère d’AliExpress, pour des discussions avec le PDG du groupe.