terrorisme sexuelLa police israélienne enquête sur des cas de violences sexuelles du Hamas

Guerre Hamas – Israël : De « multiples témoignages » sur des viols commis le 7 octobre

terrorisme sexuelLa police israélienne a annoncé mardi enquêter sur « plusieurs cas » de violences sexuelles commises selon elle par les commandos du Hamas lors des attaques du 7 octobre
Des policiers israéliens montent la garde dans la vieille ville de Jérusalem, près de la mosquée Al-Asaq (image d'illustration).
Des policiers israéliens montent la garde dans la vieille ville de Jérusalem, près de la mosquée Al-Asaq (image d'illustration). - SOPA Images/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pas de victimes vivantes mais de nombreux témoins. L’armée israélienne enquête sur des cas de violences sexuelles commis pendant l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre dernier. « Aucune victime vivante n’a dit avoir été violée » mais « nous avons de multiples témoins dans plusieurs affaires », a indiqué David Katz, chef de la section cyber de l’unité de police criminelle Lahav.

A ce stade de l’enquête qui pourrait encore durer « six à huit mois », a-t-il dit, la police refuse de donner un chiffre précis concernant les victimes. Mais elle a projeté à la presse le témoignage filmé d’une survivante de la rave party du kibboutz Reim, décrivant un viol collectif sur une femme abattue pendant son agression.

Mutilations, viol, exécution

Cette survivante, S., interrogée par la police, affirme avoir vu « un groupe de femmes emmenées par des hommes armés en uniformes militaires ». « Je comprends qu’ils l’ont violée », dit-elle encore, avant de décrire des mutilations, un viol et une exécution.

« Nous avons plusieurs témoignages des gens de Zaka », l’organisation spécialisée dans la collecte des restes humains qui a été l’une des premières à se rendre sur les lieux des massacres qui ont fait selon les autorités israéliennes environ 1.200 morts, en majorité des civils, a ajouté David Katz. « Nous avons aussi vu des corps de femmes qui n’avaient plus de pantalons ou de sous-vêtements », a-t-il poursuivi.

Un collectif de personnalités publiques françaises avait, de son côté, lancé un appel le 10 novembre pour la reconnaissance d’un « féminicide de masse » par le Hamas en Israël. « Mais nous nous devons de le faire pour que les femmes ne soient plus les premières victimes des guerres et des conflits armés, et pour que leurs visages ne soient jamais oubliés », argumentait la tribune.