colèreMacron fustige l’opposition qui déserte les rencontres de Saint-Denis

L’opposition déserte les rencontres de Saint-Denis, Macron dénonce « une faute politique majeure »

colèreAprès le PS et LFI, Les Républicains ont décliné l’invitation. « L’absence à une réunion de travail sur des réformes constitutionnelles est absolument indigne », a fustigé le chef de l’Etat
L'opposition va faire faux bond à Emmanuel Macron aux rencontres de Saint-Denis vendredi 17 novembre 2023.
L'opposition va faire faux bond à Emmanuel Macron aux rencontres de Saint-Denis vendredi 17 novembre 2023. - AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La colère monte chez le président à mesure que les défections s’enchaînent. Emmanuel Macron a dénoncé mercredi à Berne « la faute politique majeure » des chefs de parti de LR et du PS qui ont décliné son invitation aux nouvelles « rencontres de Saint-Denis ».

Après le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, et le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, le patron des Républicains Éric Ciotti, initialement plutôt partant pour se rendre vendredi 17 novembre aux nouvelles « rencontres de Saint-Denis », a finalement décliné l’invitation. Il a justifié son revirement par « l’absence du président de la République » dimanche à la manifestation contre l’antisémitisme.

Emmanuel Macron dénonce une absence « absolument indigne »

« Je pense que c’est une faute politique majeure de la part de ces dirigeants (…) L’absence à une réunion de travail sur des réformes constitutionnelles est absolument indigne » de leur part, a déclaré le président français lors d’une conférence de presse au premier jour de sa visite d’État en Suisse.

« Aucun prétexte ne le justifie et surtout pas d’utiliser le contexte géopolitique actuel », a encore dit le chef de l’État, en allusion au conflit au Proche-Orient. Sur son absence à la marche contre l’antisémitisme dimanche à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé mercredi un « débat » qui « n’avait pas lieu d’être ». Éric Ciotti a rapidement réagi sur BFMTV, qualifiant à son tour « d’indigne (…) l’absence du président de la République dans ce moment qui devait être un grand moment d’unité nationale ».

« Je veux ici redire l’engagement personnel qui est le mien, celui du gouvernement pour lutter de manière implacable et sans relâche contre toutes les formes d’antisémitisme », a encore assuré Emmanuel Macron, condamnant « avec la plus grande force » la dégradation de dix stèles juives dans un cimetière militaire allemand de la Première Guerre mondiale dans l’Oise.