concertationL’idée d’un référendum sur l’immigration écartée

Rencontres de Saint-Denis : Un référendum sur l’immigration n’est plus d’actualité

concertationEmmanuel Macron et les chefs de partis réunis vendredi à Saint-Denis ont écarté l’idée d’un référendum en l’absence de consensus sur le sujet
Présente aux concertations à Saint-Denis vendredi 17 novembre, la cheffe de file écologiste Marine Tondelier a indiqué qu'Emmanuel Macron n'allait pas procéder à un référendum sur l'immigration.
Présente aux concertations à Saint-Denis vendredi 17 novembre, la cheffe de file écologiste Marine Tondelier a indiqué qu'Emmanuel Macron n'allait pas procéder à un référendum sur l'immigration.  - AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

En l’absence de consensus, l’idée a été écartée. Emmanuel Macron et les chefs de partis réunis vendredi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont conclu qu’un référendum sur l’immigration n’était pas envisageable en l’absence de consensus sur le sujet, ont indiqué plusieurs participants à l’issue de la deuxième édition des « Rencontres de Saint-Denis ».

« Un consensus s’est dégagé autour de la table sur le fait qu’il paraissait compliqué d’élargir la possibilité de tenir des référendums sur des sujets sociétaux tels que l’immigration », s’est réjoui à la sortie devant la presse le chef du Parti communiste Fabien Roussel. « Je sors avec une grosse satisfaction, une satisfaction immense, c’est qu’il n’y aura pas de référendum sur l’immigration », a renchéri la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier.

L’IVG le 13 décembre en Conseil des ministres

Elle a relevé que le chef du Rassemblement national Jordan Bardella « était tout seul lors de cette réunion » à défendre l’idée de ce référendum, en référence à l’absence vendredi du patron des Républicains Éric Ciotti qui a décliné l’invitation.

Les responsables des partis ont par ailleurs annoncé que la date du 13 décembre leur avait été communiquée pour la présentation en Conseil des ministres du projet de loi inscrivant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, avant une possible réunion du Parlement en Congrès en mars pour entériner son adoption.

Parmi les autres sujets évoqués vendredi, les chefs de parti et Emmanuel Macron ont également longuement parlé de la guerre entre Israël et le Hamas, et en particulier la question des otages à Gaza. « Les négociations sont rudes » pour parvenir à leur libération, a souligné Fabien Roussel, en précisant que certaines des informations communiquées par le président étaient confidentielles.