LUNAIREIl envoie son ADN sur la Lune pour être un jour cloné par des aliens

Il envoie son ADN sur la Lune dans l’espoir d’être un jour cloné par des extraterrestres

LUNAIREL’homme de 86 ans pense qu’il va ainsi représenter l’espèce humaine dans un zoo intergalactique
L'homme veut que son ADN soit déposé au pôle Sud de notre satellite afin que des aliens le trouvent. (Photo d'illustration)
L'homme veut que son ADN soit déposé au pôle Sud de notre satellite afin que des aliens le trouvent. (Photo d'illustration) - Illustration/Pixabay / Pixabay
20 Minutes avec agence

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Ken Ohm est du genre prévoyant – et visionnaire. Cet Américain, ancien professeur de physique à la retraite, a récemment confié son ADN à Celestis, une entreprise qui réalise des vols spatiaux notamment en direction de la Lune.

L’objectif de cet homme de 86 ans est pour le moins unique : il espère que son ADN sera récupéré par des extraterrestres, qui l’utiliseront alors pour le cloner, rapporte le New York Times relayé par Slate. Si Celestis organise bien de tels vols au-delà de notre atmosphère depuis 1994, la demande de Ken Ohm est plutôt unique.

Des milliers de Ken Ohm dans l’univers ?

La majorité du temps, Celestis envoie en effet des restes incinérés de personnes décédées à la surface de la Lune, en orbite autour de la Terre ou au fin fond de l’univers, sans destination précise – selon les demandes des clients. La requête de l’Américain, bien différente des autres, était donc faisable : envoyer son ADN atterrir au niveau du pôle Sud de la Lune, précise Futurism.

L’octogénaire est confiant qu’en tombant sur son matériel génétique, de potentiels extraterrestres auront à cœur de le cloner. L’homme imagine même un jour un « zoo intergalactique avec un Ken Ohm en cage », comme il l’a expliqué au New York Times. Selon lui, l’univers pourrait bientôt être peuplé par un « essaim de milliers de Ken Ohm reconstitués » à force de clonage.

Son projet lunaire prête à rire. Cependant, rien n’indique qu’il ne pourrait pas se produire, note Slate. Compte tenu des progrès que nous faisons dans le domaine de la génétique, il est possible d’imaginer qu’une forme de vie extraterrestre puisse créer un être à partir de son ADN.

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