retardPas de trêve à Gaza ni de libération d’otages avant vendredi

Guerre Hamas – Israël : Pas de trêve ni de libération d’otages avant vendredi

retardL’accord entre Israël et le Hamas prévoit une trêve de quatre jours, et la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens
Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. - AHMAD GHARABLI / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les tractactions se poursuivent. L’entrée en vigueur d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens n’interviendra pas avant vendredi, ont annoncé jeudi des responsables israéliens.

Alors que la bande de Gaza restait le théâtre de combats mercredi, des médias ont affirmé que la trêve entrerait en vigueur jeudi matin et un responsable du Hamas a dit s’attendre à « un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers dès jeudi ».

Mais le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré que la libération des otages n’interviendra « pas avant vendredi » et que les négociations « se poursuivent sans cesse ». Et il n’y aura « pas de pause » dans les combats jeudi, a indiqué dans la foulée à l’AFP un responsable israélien.

50 otages contre 150 prisonniers palestiniens

Le gouvernement israélien a dit avoir approuvé cet accord qui porte sur la libération d’au moins 50 otages, des femmes et des enfants, évoquant une « accalmie dans les combats » pendant quatre jours. Selon lui, 50 otages devraient être libérés en échange de 150 prisonniers palestiniens durant la trêve.

En Israël, la principale association de familles d’otages s’est déclarée « heureuse » de l’annonce d’une « libération partielle », mais a dit ne pas savoir pour l’instant « qui sera libéré et quand ». « Cela me donne l’espoir de voir mes filles revenir », a déclaré Maayan Zin, mère de deux enfants retenues à Gaza.

L’accord a été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d’une ampleur et d’une violence inédites dans l’histoire d’Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.

Une extension de l’accord possible

Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l’attaque du mouvement islamiste palestinien.

Détaillant les modalités de l’accord, le porte-parole des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a indiqué que « chaque jour, un certain nombre d’otages seront libérés, et ce nombre devrait atteindre 50 au 4e jour » de trêve. L’accord ne prévoit pas la libération de militaires enlevés.

Israël a diffusé une liste de 300 prisonniers palestiniens susceptibles d’être relâchés (33 femmes, 123 adolescents de moins de 18 ans, et 144 jeunes d’environ 18 ans). Parmi eux figurent 49 membres du Hamas. Selon les autorités israéliennes, d’autres échanges pourraient intervenir dans le cadre d’une extension de la trêve, avec un total de 100 otages pour 300 prisonniers palestiniens.