RECAP'Vingt-quatre otages libérés au 49e jour de la guerre entre le Hamas et Israël

Guerre Hamas-Israël : Des otages enfin libérés et des tracts indiquant que « la guerre n’est pas terminée »

RECAP'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient
Un homme passe devant une clôture sur laquelle sont accrochées les photographies d'otages, pour la plupart des civils israéliens qui ont été enlevés lors de l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023.
Un homme passe devant une clôture sur laquelle sont accrochées les photographies d'otages, pour la plupart des civils israéliens qui ont été enlevés lors de l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. - Oded Balilty/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
  • En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
  • Ce jeudi, l’entrée en vigueur de la trêve a été entérinée à vendredi, 6 heures. Les échanges de prisonniers débuteront dans l’après-midi.

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.

L’info du jour

Un total de 24 otages (13 Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin) a été remis au Comité international de la Croix-Rouge à Gaza par le Hamas, selon le ministère qatari des Affaires étrangères. Les otages libérés sont arrivés vendredi soir « en territoire israélien », a annoncé l’armée israélienne, disant « saluer leur retour chez eux ». Ils ont « subi de premiers examens médicaux », a indiqué dans la foulée un communiqué de l’armée.

Le ministre qatari a également annoncé que « 39 femmes et enfants détenus dans les prisons israéliennes » avaient également été libérés. Une liste de 39 noms de prisonniers palestiniens – 15 enfants et 24 femmes – avait été diffusée à la mi-journée par la Commission chargée des prisonniers au sein de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.

Le chiffre du jour

230. C’est, au total, le nombre de camions contenant de l’aide alimentaire qui doit entrer à Gaza, ce vendredi, a expliqué Waël Abou Omar, directeur de la communication du point de passage de Rafah, côté palestinien.

La phrase du jour

« Prendre le contrôle du nord de la bande de Gaza est la première étape d’une longue guerre et nous nous préparons pour les prochaines phases. » »

Tels sont les mots prononcés ce vendredi par le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari. Au terme de la trêve, le gouvernement israélien et l’armée se sont ainsi engagés à « poursuivre » les combats contre le Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis, son principal allié, et l’Union européenne.

Le docteur Abou Salmiya avait raconté avoir reçu un « ordre » d’évacuation le 18 novembre après avoir dit en avoir refusé un précédent, alors que l’armée israélienne assurait avoir évacué des centaines de patients et de déplacés d’Al-Shifa à la « requête » du même médecin. L’armée israélienne a affirmé détenir des preuves que l’établissement était utilisé comme un centre militaire par le Hamas.

La tendance du jour

Une trêve humanitaire de quatre jours à Gaza, renouvelable, est entrée en vigueur vendredi à 7 heures (heure locale) après un accord entre Israël et le Hamas, conclu sous l’égide du Qatar. Il prévoit également la libération au total de 50 otages en échange de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes ainsi que l’entrée quotidienne d’aide à Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué avoir entamé une « vaste opération » pour réunir avec leurs familles otages et prisonniers palestiniens. Elle « se déroulera sur plusieurs jours » afin de « faciliter » le transfert d’otages depuis Gaza et celui de Palestiniens en Cisjordanie, a indiqué l’organisation dans un communiqué.

Notre dossier sur la guerre entre le Hamas et Israël

A noter que dès vendredi matin, des milliers de Palestiniens déplacés par le conflit ont profité de la trêve et se sont pressés sur les routes du sud du territoire pour « rentrer à la maison ». Des tracts en arabe, lancés sur la bande de Gaza depuis les airs par l’armée israélienne, prévenaient toutefois que « la guerre n'(était) pas encore finie » et que « revenir dans le Nord est interdit ». Pourquoi ? Parce que l’armée considère le nord de la bande de Gaza, d’où ont fui des centaines de milliers de Palestiniens vers le sud, comme une zone de combat. Elle affirme que cette partie du territoire, où se trouve la ville de Gaza, abrite le centre des infrastructures du Hamas.

Le calme règne aussi dans la zone frontalière entre le sud du Liban et le nord d’Israël, où des échanges de tirs ont eu lieu quotidiennement ces dernières semaines entre l’armée israélienne et le puissant mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas, selon l’agence officielle libanaise, un photographe de l’AFP et des habitants.

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