DRAMEUn adolescent incarcéré pour assassinat après une rixe dans le Val-d’Oise

Val-d’Oise : Un adolescent de 17 ans incarcéré pour assassinat après une rixe mortelle

DRAMEKendy, 15 ans, rentrait chez lui du lycée lorsqu’il a été pris à partie par des jeunes de Domont
Cette photographie prise le 5 décembre 2023 à Ezanville montre des fleurs pour rendre hommage à Kendy, un adolescent de 15 ans poignardé à mort lors d'une rixe dans le Val-d'Oise.
Cette photographie prise le 5 décembre 2023 à Ezanville montre des fleurs pour rendre hommage à Kendy, un adolescent de 15 ans poignardé à mort lors d'une rixe dans le Val-d'Oise.  - Maryam EL HAMOUCHI/AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Lundi soir, Kendy, 15 ans, est mort poignardé lors d’une rixe entre bandes rivales des communes de Domont et d’Ezanville, dans le Val-d’Oise. Un adolescent de 17 ans a été incarcéré pour l’assassinat de Kendy, a indiqué ce samedi le procureur de Pontoise.

« L’auteur présumé du coup de couteau mortel a été mis en examen du chef d’assassinat et écroué », a déclaré Pierre Sennès. Kendy, habitant d'Ezanville, rentrait chez lui du lycée lorsqu’il a été pris à partie par des jeunes de Domont. Ces derniers étaient venus se venger après une bagarre la semaine dernière, d’après le récit fait à la presse par le maire d’Ezanville, Eric Battaglia (DVD).

Une rivalité sanglante depuis une vingtaine d’années

Lundi vers 18 heures, « une rixe impliquant environ une vingtaine de personnes survenait sur la commune de Domont », a relaté mardi le procureur de la République de Pontoise dans un communiqué. « A l’arrivée des gendarmes sur place, quelques minutes après le déclenchement de la bagarre, le groupe d’individus prenait la fuite ».

Les rivalités entre le quartier du Rû-de-Vaux (Ezanville), d’où est originaire Kendy, et celui de la cité de la gare à Domont durent depuis une vingtaine d’années, d’après la municipalité. Après les faits, un important dispositif de forces de l’ordre (gendarmes et policiers) a été déployé dans le secteur et dans les quartiers concernés. Différentes cellules d’écoute à destination des adultes et des élèves – l’établissement en compte 1.400 – ont été mises en place au lycée fréquenté par la victime, selon le rectorat de Versailles.