droits humainsLe congrès pour l’abolition universelle de la peine de mort sera en France

Peine de mort : Un congrès pour l’abolition dans le monde accueilli en France

droits humainsLa France accueillera en 2026 le prochain Congrès mondial pour l’abolition universelle de la peine de mort, a annoncé dimanche soir Emmanuel Macron
Emmanuel Macron au palais de Chaillot à l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, à Paris, le 10 décembre 2023.
Emmanuel Macron au palais de Chaillot à l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, à Paris, le 10 décembre 2023. - Jacques Witt/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

C’est un combat « essentiel », affirme Emmanuel Macron. C’est pourquoi le président de la République a annoncé dimanche soir que la France accueillera en 2026 le prochain Congrès mondial pour l’abolition universelle de la peine de mort. Cette pratique est encore très répandue en Arabie saoudite, en Chine et en Iran et n’a pas été abolie dans un pays démocratique comme les Etats-Unis.

Le 10 décembre 1948, l’ONU adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme au palais de Chaillot à Paris, là même où cette célébration était organisée ce dimanche. Emmanuel Macron a souligné que les principes édictés n’étaient ni « culturels », ni « occidentaux » et sont « ouverts à tous les peuples ».

Les droits des LGBT+

« Il faut […] élever la voix quand il faut, pour défendre cet héritage si précieux, rappeler qu’il s’est construit sur le refus de la violence et de la déshumanisation de la Seconde Guerre mondiale », a souligné le président citant la nécessité d’œuvrer en faveur des droits des femmes qui sont bafoués notamment en Afghanistan et en Iran.

Dans ce discours très large, il a aussi insisté sur le combat pour les droits des personnes LGBT+. « Nous ne pouvons pas accepter, aujourd’hui encore, que quiconque puisse être jugé en fonction de son orientation sexuelle. Ce combat est très loin d’être gagné », a-t-il déclaré, déplorant la pénalisation de l’homosexualité « portée par des discours relativistes sur de nombreux continents », ou « portée par des discours religieux et traditionalistes qui sont complètement falsifiés ».

Il faut aussi « évidemment » lutter contre la pédophilie et la pédopornographie, a également estimé le président français, évoquant aussi le problème du harcèlement qui se poursuit sur les réseaux sociaux.