GuerreJean-Luc Mélenchon réclame « des sanctions » contre Israël

Guerre Hamas-Israël : Jean-Luc Mélenchon réclame « des sanctions » contre l’Etat hébreu

GuerreLe leader de la France insoumise, en meeting à Rennes, jeudi soir, souhaite que le gouvernement israélien soit sanctionné, comme l’a été la Russie
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Rennes jeudi soir. L'occasion pour lui de réclamer des sanctions contre le gouvernement israélien.
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Rennes jeudi soir. L'occasion pour lui de réclamer des sanctions contre le gouvernement israélien. - G. Souvant/AFP / AFP
Camille Allain

C. A. avec AFP

Il a dénoncé les « crimes de guerre » et « les massacres qui se déroulent à Gaza ». En meeting à Rennes, Jean-Luc Mélenchon a réclamé la mise en place de « sanctions économiques » contre le gouvernement israélien, accusé d’un véritable carnage dans la bande de Gaza. Pour le leader de la France insoumise, la solution de sanctions similaires à celles qui frappent la Russie depuis son invasion en Ukraine pourrait être utile. « Tous les crimes de guerre doivent être punis, quiconque les commet. Il paraît que les sanctions économiques ramènent à la raison les violents, c’est bien ce qui a été fait contre la Russie ? Alors il faut demander des sanctions économiques contre le gouvernement de l’Etat d’Israël », a lancé le leader de LFI devant environ 600 personnes, précisant que ces sanctions doivent viser le gouvernement et non pas la population.

Connu pour son engagement en faveur de la Palestine, Jean-Luc Mélenchon a profité de son meeting en Bretagne pour dénoncer « l’acharnement » dont il a été victime. « Mon nom a été jeté en pâture avec les pires adjectifs qui suivent, tout et n’importe quoi a été dit sur mon compte », s’est-il indigné.

En octobre, le leader d’extrême gauche avait été la cible de vives critiques quand il avait refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. Il avait alors été la cible de violences attaques et de menaces de mort. Il avait porté plainte. Fort de ses 36 % de voix au premier tour de l’élection présidentielle obtenus à Rennes, le leader de la France insoumise a été longuement acclamé.