Bien mais pas top. Voici comment on pourrait résumer en quatre mots le score de Jean-Michel Aulas lors du scrutin de ce samedi matin, qui l’a porté à la vice-présidence de la Fédération française de football (FFF).

L’ancien homme fort de l’Olympique lyonnais a reçu 78,58 % des votes de l’assemblée fédérale, alors qu’il était le seul candidat en lice. Le voici devenu comme prévu le bras droit de Philippe Diallo, au moins jusqu’aux élections fédérales, dans environ un an.

Rabiboché avec la nouvelle direction de l’OL incarnée par John Textor après une brouille sur fond de gros sous, Jean-Michel Aulas (74 ans) revient pour de bon sur le devant de la scène, mais sans blanc seing.

S’il incarne le football féminin depuis qu’il a amené les Lyonnaises sur le toit de l’Europe, « JMA » représente aussi le foot professionnel, dont se méfient certains représentants du sport amateur.

« L'ambition d'être les premiers », dans le foot féminin mondial

« C’est pour moi un engagement fort après 37 ans de bons et loyaux services dans le monde professionnel, a déclaré Aulas à la tribune ce samedi matin. J’ai côtoyé en permanence le monde amateur. Quand j’ai commencé en 1987, l’Olympique lyonnais était très proche des préoccupations que vous avez tous les jours. Je sais combien il est difficile d’être président dans le football amateur. »

Outre une blagounette, lorsqu'il a confié avoir « plus de disponibilités depuis quelques temps », l'ancien patron de l'OL a affirmé « des engagements aussi tournés vers le football féminin »: « Nous voulons faire évoluer le nombre de licenciées, notre ambition sur cinq ans est d’avoir 500.000 licenciées ». « Nous avons l’ambition d’être les premiers » dans le football professionnel féminin mondial, a-t-il aussi affirmé.