ConcoursComment le Nord-Pas-de-Calais est (re)devenu une terre de Miss

Miss France 2024 : Pourquoi le Nord-Pas-de-Calais est (re)devenu une terre de Miss

ConcoursAvec un quatrième titre en dix ans, le Nord-Pas-de-Calais reste la région phare des miss France, grâce à un comité régional performant
La Miss Nord Pas-de-Calais, Eve Gilles, élue Miss France 2024.
La Miss Nord Pas-de-Calais, Eve Gilles, élue Miss France 2024.  - Anthony Ghnassia/SIPA / SIPA
Gilles Durand

Gilles Durand

L'essentiel

  • Avec l’élection d’Eve Gilles comme Miss France 2024, l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais redevient terre de Miss après la période 2015-2018.
  • Camille Cerf (2015), Iris Mittenaere (2016) et Maëva Coucke (2018) avaient, tour à tour, décroché la couronne.
  • La réussite des candidates nordistes tient aussi à la performance du comité régional Miss Nord-Pas-de-Calais.

Quatrième sacre en dix ans. Avec l’élection d’Eve Gilles comme Miss France 2024, l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais redevient terre de Miss après la période 2015-2018 qui avait vu, tour à tour, Camille Cerf (2015), Iris Mittenaere (2016) et Maëva Coucke (2018) dérocher la couronne. Et pourtant, avant 2015, aucune candidate n’était parvenue à remporter le titre. Alors, comment expliquer la réussite de cette dernière décennie ?

Après la polémique qui avait émaillé l’élection de Miss France en 2009, le système de vote avait évolué. Le poids des téléspectateurs était devenu primordial. Et ce critère avait fait la différence entre 2015 et 2018. Car le Nord et le Pas-de-Calais sont, non seulement, des départements très peuplés, mais le nombre de téléspectateurs devant TF1 est également plus important qu’ailleurs en France. Sans oublier les éventuels téléspectateurs belges qui peuvent se sentir plus proche de la candidate nordiste.

Un comité régional performant

Mais aujourd’hui, le mode de désignation de Miss France a encore évolué et la note du public a désormais la même valeur que celle du jury. Donc l’argument populaire ne tient plus vraiment. Pour preuve, c’est grâce au vote du jury qu’Eve Gilles l’a emporté cette fois, alors que le public l’avait placée en 3e position derrière la Guyanaise Audrey Ho-Wen-Tsaï (1re dauphine) et la Guadeloupéenne Jalylane Maës (3e dauphine).

Mais si le vote du public a été moins prépondérant, l’engouement de ce concours reste incontestable dans le Nord et le Pas-de-Calais. « Nous bénéficions d’un comité très performant », explique Anne-Sophie Sevrette, déléguée régionale de l’organisation Miss Nord-Pas-de-Calais. Ainsi, ce ne sont pas moins de 16 concours locaux qui ont été organisés cette année dans différentes villes. « Chez nous, la candidate a déjà fait beaucoup de chemin avant d’arriver au concours national. Elle est prête pour l’aventure. Et Eve avait fait l’unanimité lors des différentes sélections », souligne Anne-Sophie Sevrette.

Plus de 1.000 candidatures

En 2023, le comité régional a reçu plus de 1.000 candidatures quand la Lorraine plafonne à une soixantaine. Et, cerise sur la couronne, la lauréate régionale bénéficie, pendant une semaine, d’une préparation organisée par le comité régional.

« L’élection de miss Nord-Pas-de-Calais est devenue une véritable institution », glisse Anne-Sophie Sevrette. En octobre, pour l’élection régionale, l’Aréna de Liévin, dans le Pas-de-Calais, a accueilli 5.200 personnes, c’est-à-dire davantage que la finale nationale à Dijon. La date de la prochaine finale régionale est déjà programmée le 19 octobre 2024. Plus que jamais, le Nord-Pas-de-Calais est (re)devenu le grand favori pour ramener l'écharpe à la maison.

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