TROLLSLe ras-le-bol d’Ève Gilles face au body shaming

Ève Gilles en a ras le bol des critiques sur son physique

TROLLSCheveux courts et physique filiforme : Miss France 2024 n’en peut plus des attaques dont elle fait l’objet
Ève Gilles en a ras la couronne des critiques sur son physique
20 Minutes avec agences

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Invitée de l’émission Quotidien sur TMC lundi, la Miss Nord Pas-de-Calais élue samedi plus belle femme de France a dû à nouveau évoquer le harcèlement en ligne dont elle est victime. Anticipant le ras-le-bol de la reine de beauté, Yann Barthès lui a tendu une perche qu’Eve Gilles n’a pas hésité à saisir. « Vous avez le droit de nous dire que ça vous gave », a-t-il tenté.

« Ça me gave ! », a-t-elle confirmé sans ambages.

Tout a commencé après la diffusion de photos en maillot de bain en amont de l’élection Miss France. Les critiques ont commencé à pleuvoir sur le corps filiforme de la native de la région de Dunkerque qui s’apprête à être statisticienne.

« Il y avait énormément de commentaires disant que je n’ai pas de formes, que je suis mince. (…) Mais mon corps, je ne le choisis pas », avait déjà rétorqué Miss France 2024 au Parisien. Et il en va de même pour sa coupe de cheveux courte, qui elle aussi provoque critiques et commentaires désobligeants. « Personne ne doit vous dicter qui vous êtes », avait-elle d’ailleurs déclaré sur scène lors de la cérémonie.

Un symbole

Cependant, aussi forte soit-elle, les mots blessent. « Je suis humaine, donc je vois des critiques, ça me touche, mais j’ai tout de suite pu rebondir parce que j’en ai parlé autour de moi, j’en ai parlé à mes parents, au comité Miss Nord Pas-de-Calais, qui m’ont tout de suite aidée à aller mieux, à aller au-delà des critiques et c’est aussi ce qui m’a aidée pour Miss France », a expliqué Ève Gilles sur Quotidien.

Heureusement, la Miss avoue : « Je sais que je reçois énormément de critiques mais je ne les vois pas (…) parce que je crois que je ne sais pas chercher ». Et à la nouvelle invitation lancée par Yann Barthès, dans un sourire, elle en remet une couche : « et puis parce que ça me gave ».

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