AGRESSIONUn collégien agresse un professeur à cause d’un téléphone portable à Cholet

Cholet : Un collégien agresse un professeur à cause d’un téléphone portable

AGRESSIONLe garçon âgé de 14 ans, déjà exclu de deux établissements, a été interpellé mardi pour des violences et outrages
La salle de classe d'un collège. Illustration.
La salle de classe d'un collège. Illustration. - Florence Durand - Sipa / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Tout a commencé après que son prof de maths a tenté de lui confisquer son portable en cours. Un collégien de 14 ans a été interpellé mardi à Cholet (Maine-et-Loire) pour des violences et outrages commis sur deux enseignants, a annoncé mercredi le parquet d’Angers.

L’adolescent, « décrit comme posant des difficultés », avait dans un premier temps refusé de remettre son téléphone à son professeur, qui l’avait surpris en train de le manipuler, explique le procureur de la République d’Angers Eric Bouillard dans un communiqué.

Après un passage par le bureau de la directrice du collège Clemenceau, l’élève a cherché à retourner en classe pour récupérer ses affaires, « ce à quoi le professeur, assisté d’un autre enseignant et d’un personnel administratif, a tenté de s’opposer », poursuit le magistrat.

Convoqué devant le juge pour enfant

« Le mineur a été ceinturé et dans la scène, a bousculé un enseignant, lui a porté un coup de pied et a tenté de donner d’autres coups », explique le procureur. « Contrairement à ce qui a pu être indiqué, aucune menace de mort n’a été rapportée par les victimes », souligne Eric Bouillard. « De la même manière, aucune référence religieuse n’a été faite ». Selon une source policière citée par TF1, l’adolescent aurait menacé de mort le professeur en jurant sur le Coran, ce que dément le procureur.

Le collégien, déjà exclu de deux établissements, devait comparaître prochainement devant un conseil de discipline. Remis en liberté, il va être convoqué devant un juge des enfants pour outrages sur personnes chargées d’une mission de service public et violences dans un établissement scolaire, indique le procureur.