Vivre pour le meilleurL’espérance de vie en bonne santé est plus longue chez les femmes

L’espérance de vie en bonne santé est plus longue chez les femmes que chez les hommes

Vivre pour le meilleurSelon une étude de la Drees, l’espérance de vie en France s’allonge même si elle n’a pas retrouvé sa valeur d’avant le Covid-19
Un couple de retraité. (image d'illustration)
Un couple de retraité. (image d'illustration) - GILE Michel/SIPA / SIPA
Cécile De Sèze

C.d.S

Les femmes meurent plus tard et vivent plus longtemps en bonne santé. C’est le constat dressé par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en 2022 dans une étude sur l’indicateur de l’espérance de vie en France avec une nouveauté : le facteur « en bonne santé » ou « sans incapacité ». Globalement, la France est bien placée sur la place européenne avec une quatrième position concernant l’espérance de vie en bonne santé « à la naissance » et « à 65 ans » des hommes. Elle grimpe même à la troisième place concernant celle des femmes.

De manière générale, les femmes vivent donc plus longtemps en bonne santé que les hommes selon ces calculs sur l’année 2022. « Les femmes peuvent espérer vivre 11,8 ans sans incapacité et les hommes, 10,2 ans » à partir de 65 ans, constate la Drees. Dès la naissance, les femmes ont plus de chance d’atteindre les 65,3 ans sans incapacité, contre 63,8 ans chez les hommes.

L’espérance de vie redémarre

Hommes et femmes confondus, l’espérance de vie en France reprend des couleurs même si elle n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant la crise sanitaire causée par le Covid-19. « En 2020, les espérances de vie ont baissé, alors les espérances de vie sans incapacité stagnaient », selon la Drees qui précise que « les espérances de vie sans incapacité connaissent des évolutions très heurtées ». Elles ont augmenté en 2021 puis baissé en 2022 à des niveaux proches de ceux de 2020, année de la pandémie.

L’organisme qui dépend du ministère de la Santé précise que l’indicateur « sans incapacité » doit néanmoins être analysé « avec prudence » car il dépend des déclarations de la population et a pu, pendant la pandémie, être sous-estimé du fait de la collecte plus compliquée d’informations.