Noël 2023 : Combien coûte (vraiment) le repas de réveillon ?

Les fêtes de fin d’année sont une occasion sans pareille pour organiser de grandes tablées familiales !

Alors qu’on tente bien souvent de réunir toutes les générations, et même de convier les proches éloignés, le budget alimentation est à l’avenant. Pas question en effet de négliger ces réjouissances culinaires au cœur de la convivialité de Noël !

Mais quel montant faut-il prévoir et y a-t-il des astuces pour limiter la facture sans rogner sur le goût ? On a sorti la calculatrice.

Des prix toujours élevés

Le repas de Noël coûte un peu plus de 120 € en moyenne, d’après les enquêtes d’opinion annuelles menées par l’institut CSA pour Cofidis (127 € en 2022, 117 € en 2021 et 124 € en 2020).

Il faut dire qu’on privilégie des mets de choix, dont les prix ont connu une forte inflation en raison de la hausse du coût des matières premières, de l’énergie ou encore de la grippe aviaire de 2021-2022.

En décembre 2022, le « panier de Noël » établi pour un repas de six personnes par France Bleu, FranceInfo et l’institut NielsenIQ, atteignait ainsi 117 € en moyenne, en hausse de 10 € par rapport à 2021, tandis que celui élaboré par RTL pour huit personnes s’élevait à 217 € (contre 189 € l’année précédente).

Les flambées tarifaires concernaient notamment la dinde (+17 % ou +24 % selon le panier), la bûche glacée (+11,8 % pour France Bleu et +18 % pour RTL) ou encore le saumon fumé (+10,4 % ou +15,84 %).

Un an plus tard, les prix moyens relevés au marché de gros de Rungis par le Réseau des nouvelles des marchés (en charge des cotations nationales) sont plutôt stables.

À titre d’exemple, le foie gras de canard France première qualité s’affiche à 41 € HT le kg en octobre 2023, contre 42 € en octobre 2022, là où le saumon fumé oscille entre 35 € et 38 € HT le kg (Écosse, Norvège ou bio), en légère hausse (entre 33 € et 37 € en 2022).

Quant au tarif de l’incontournable bûche de Noël, plus difficile à estimer, il devrait lui aussi rester élevé compte tenu de l’inflation des produits laitiers et surtout du sucre, mais aussi du coût de l’énergie qui se répercute sur les desserts glacés.

Des alternatives délicieuses et économiques

Alors que les prix de l’alimentation ont augmenté de 9,6 % entre septembre 2022 et septembre 2023 selon l’Insee, les Français réduisent leurs achats (-10 % par rapport à 2021).

Pour autant, le repas de Noël est traditionnellement préservé par les familles qui préfèrent se serrer la ceinture en amont et multiplier les bons plans pour profiter de cette célébration.

Commencez par établir un budget maximum par convive et faites une liste des achats nécessaires. Profitez ensuite des promotions et ventes privées pour vous procurer à l’avance des produits non périssables au meilleur prix, comme le vin, l’épicerie fine ou du foie gras, dont le prix flambe en décembre.

De même, rien ne vous empêche d’acheter assez tôt vos crustacés frais et de les congeler.

Autre astuce : limiter les quantités des mets les plus coûteux en soignant les accompagnements. Une compotée de figues et une salade aux pommes viendront ainsi sublimer le foie gras en entrée, tout en permettant de réduire le nombre de tranches. Vous pouvez sinon le remplacer par une succulente terrine de poisson ou de gibier, non seulement plus économique mais permettant aussi d’éviter le gavage.

De même, si les volailles sont moins chères que le poisson ou la viande rouge, chapon, poularde et dinde restent en effet onéreux (30 € le kilo pour un chapon), là ou le chapon de pintade (pour 6 à 8 personnes) et la pintade (4 à 5 personnes) sont appréciés pour leur chaire tendre qui peut tout autant être farcie.

Plus original encore, pourquoi ne pas proposer une caille par personne ? Une alternative savoureuse et peu chère !