AGRESSIONS SEXUELLESLucie Lucas précise ses accusations contre Victoria Abril

Lucie Lucas explique ses propos sur Victoria Abril dans l’affaire Depardieu

AGRESSIONS SEXUELLESLa jeune comédienne dit qu’elle s’est « sentie trahie » par son ancienne partenaire de « Clem »
Lucie Lucas s'explique après avoir accusé Victoria Abril d'agression sexuelle
20 Minutes avec agences

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Lucie Lucas n’y est pas allée de main morte quand elle a réagi à la tribune publiée dans Le Figaro par des soutiens à Gérard Depardieu. Si tous étaient visés, c’est Victoria Abril qui a été l’objet direct de sa vindicte. La jeune femme avait proféré de graves accusations contre l’actrice espagnole, tout en restant dans le vague sur les conditions de celles-ci. « Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? À y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi et à y réfléchir tu as bien raison » avait-elle écrit sur Instagram.

Dans l’émission Le 23h sur France Info, et en vidéo, l’actrice a précisé sa diatribe. Elle explique s’être énervée se sentant sentie « trahie » par son ancienne partenaire de la série Clem, sur TF1, quand l’une jouait la mère, l’autre la fille. « Ce n’est pas Victoria Abril que j’ai envie d’accuser. J’ai eu cette espèce de montée de sang, c’est vraiment mon sang qui a parlé. Je me suis peut-être permis ça, parce que c’est ma “maman de cinéma” et que je me suis sentie profondément trahie et abandonnée par elle », indique-t-elle.

Lucie Lucas a tenu à ajouter qu’elle n’avait pas été la cible des agressions évoquées dans son message : « Des violences sexuelles dont je l’accuse n’ont pas été tournées contre moi, mais ce sont des choses dont j’ai été témoin. »

Sentiment d’impunité

Elle-même violée et harcelée sexuellement dans sa jeunesse, Lucie Lucas se dit surtout outrée par le « sentiment d’impunité » du milieu, et par une solidarité de génération – qu’elle avait dénoncée dans son message, évoquant l’âge des cinquante-six signataires de la tribune du Figaro (70 ans de moyenne d’âge) qualifiés de « boomers dégénérés », contre lesquels les « jeunes générations » ont des « dossiers ». Des tyrans, selon elle.

La comédienne fustige ce « sentiment d’impunité qui est total chez certaines personnes, notamment chez certaines personnes de la génération de Gérard Depardieu et Victoria Abril, qui se permettent de tyranniser vraiment des plateaux entiers et d’avoir des comportements qui ne sont pas admissibles, voire qui ne sont pas légaux, sans que personne ne dise rien ».

Et, pour couronner le tout, ils ne montrent aucune compassion, aucun soutien pour les victimes, qui enfin osent s’exprimer. « Au moment où il y a des victimes qui parlent enfin, ces mêmes personnes qui tyrannisent les plateaux se permettent de se protéger les unes les autres sans avoir un mot de considération pour les victimes », a-t-elle dénoncé. Une accusation qui a d’ailleurs été portée contre ceux qui sont montés au créneau pour défendre le « monstre sacré du cinéma », comme si sa stature professionnelle excusait son comportement ou le mettait à l’abri de la justice qui instruit des plaintes qui ont été déposées contre lui.

Victoria Abril n’a pas davantage réagi à la clarification de Lucie Lucas qu’elle ne l’avait fait à son accusation.

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