La vita è cataPour les fêtes, Chiara Ferragni privilégie la diète médiatique

Engluée dans l’affaire Pandoro, Chiara Ferragni privilégie la diète médiatique

La vita è cataPrise dans le scandale Pandoro, la plus célèbre des influences italiennes a vécu une période des fêtes de fin d’année particulièrement difficile
Chiara Ferragni et son mari Fedez, le 6 décembre, avant que le scandale Pandoro n'éclate.
Chiara Ferragni et son mari Fedez, le 6 décembre, avant que le scandale Pandoro n'éclate. - Sheila Gallerani/Mondadori Portf / SIPA
Guillaume Novello

G.N.

Pour une personne dont la principale source de revenus est de se montrer sur les réseaux sociaux, ne plus y apparaître pendant deux semaines est le signe certain d’un malaise. C’est le cas de Chiara Ferragni, l’influence italienne aux 30 millions d’abonnés sur Instagram, prise depuis mi-décembre dans l’affaire Pandoro.

Pour résumer ce scandale dont nous avons déjà fait écho, sachez que la jeune femme a signé un partenariat avec l’entreprise Balocco pour la commercialisation de brioches de Noël, les fameux Pandoro, en faveur de la recherche sur l’ostéosarcome et le sarcome d’Ewing. Or Balocco avait déjà fait un don et ce sont deux entreprises de Chiara Ferragni qui ont tiré les marrons du feu, à savoir plus d’un million d’euros. Pour cette tromperie, le gendarme italien de la concurrence a condamné le 15 décembre les deux sociétés de l’influenceuse à une amende de plus d’un million d’euros… Le début d’une période difficile pour la jeune Italienne.

« A quelle heure ouvrez-vous le Pandoro ? »

Trois jours plus tard, Chiara Ferragni poste une vidéo d’excuses. Et depuis plus rien. Pas un mot, ni une image sur ses enfants Leone et Vittoria ou son mari, le rappeur Fedez. « Nous n’avons pas su comment ils ont passé Noël », se désole le Corriere della Sera. Plus sérieusement, le quotidien note toutefois qu’elle réapparaît brièvement dans une vidéo de son mari postée le 31 décembre par Fedez pour célébrer le passage de la nouvelle année (à 21 heures, diffusion oblige).

Surtout le journal relève plusieurs commentaires désobligeants en dessous de la vidéo : « A quelle heure ouvrez-vous le Pandoro ? », « Il y a peu de choses à célébrer… une tristesse infinie pour tout ce qui est sorti. Joyeux Pandoro » ou encore « Gli Schifedez » un jeu de mots autour de leur série de téléréalité les « Ferragnez » et le terme « schifo » qui signifie dégoût. Et lundi, c’est la vitrine de la toute nouvelle boutique de l’influenceuse dans le centre de Rome qui a été taguée des mots « bandita » et « truffatrice » (arnaqueuse).

Et comme un problème ne vient jamais seul, plusieurs clients des boutiques online de Chiara Ferragni se sont plaints de n’avoir toujours pas reçu leurs commandes de mi-novembre. A tel point que Fenice Srl, qui détient les licences des marques Ferragni, a annoncé par communiqué de presse « qu’elle a rapidement pris des mesures pour remédier à l’incident imputable à un pic de ventes survenu pendant la période du Black Friday ». Quand ça ne veut pas…