L’Olympique Lyonnais a connu une première partie de saison compliquée. Longtemps derniers du championnat, les hommes de Pierre Sage, qui a succédé à Fabio Grosso, qui avait lui-même pris la place de Laurent Blanc, ont sorti la tête de l’eau juste avant la trêve de Noël. Et, pour ne pas revivre pareil scénario pour les matchs retour, l’OL compte se renforcer à plusieurs postes, comme l’avait martelé John Textor, le propriétaire du club rhodanien.

« Comme vous le savez, en janvier, nous n’aurons aucune limite en matière de gouvernance sur notre capacité à renforcer l’équipe », avait notamment expliqué l’Américain, à la tête d’Eagle, qui possède plusieurs clubs. Et les paroles ont été suivies d’actes. Deux Brésiliens sont déjà arrivés à l’OL, Lucas Perri et Adryelson, qui évoluaient jusqu’à présent à Botafogo, club appartenant à… John Textor.

Un prix fixé grâce à Transfermarkt

Les négociations entre John Textor et John Textor ont été âpres, mais le gardien de but et le défenseur central ont bien débarqué du côté de Décines pour 3,25 et 3,58 millions d’euros, avec 50 % sur une éventuelle revente. Un prix défiant toute concurrence, qu’a justifié le propriétaire de l’OL sur X (anciennement Twitter), alors que certains internautes parlaient de magouilles :

« Quand un transfert a lieu entre deux clubs contrôlés [par le même propriétaire], nous estimons la valeur grâce à Transfermarkt et faisons des ajustements pour de futures ventes. Dans ce cas, il ne s’agit que d’un achat de 50 %. » »

Alors, techniquement, et surtout légalement, il n’est pas possible, en France, d’acheter seulement 50 % des parts d’un joueur. C’est pour cela que John T. et ses conseillers ont trouvé une petite technique : Payer 100 % du prix des deux joueurs, mais promettre 50 % à la revente. Et puis, se baser sur Transfermarkt pour fixer le prix dudit joueur, alors que le site n’a aucune valeur officielle… Allez, John, encore un petit effort.