récidiveNordahl Lelandais condamné à un an de prison pour agression sexuelle

Nordahl Lelandais condamné à un an de prison pour agression sexuelle sur mineure

récidiveLe parquet avait requis deux ans contre Nordahl Lelandais, déjà condamné à la perpétuité pour le meurtre de Maëlys
Nordahl Lelandais le 27 novembre lors de son procès pour agression sexuelle sur une petite cousine.
Nordahl Lelandais le 27 novembre lors de son procès pour agression sexuelle sur une petite cousine. - Benoit PEYRUCQ / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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Déjà condamné à la perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais a été condamné vendredi par le tribunal de Charleville-Mézières à un an d’emprisonnement pour l’agression sexuelle en 2017 d’une de ses petites-cousines, alors âgée de 14 ans. Cette peine est inférieure aux réquisitions du parquet, qui avait demandé lors du procès en novembre deux ans de prison contre l’ancien maître-chien de 40 ans. Ce dernier était jugé pour « agression sexuelle imposée à une mineure de moins de 15 ans » et « menace ou acte d'intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte ».

Nordahl Lelandais a écouté la décision du tribunal par visioconférence depuis sa prison d'Ensisheim, dans le Haut-Rhin. Porteur d'une casquette et dissimulant son visage, il s'est rapidement levé à l'issue de la décision. « Le tribunal a estimé que la victime n'affabulait pas et qu'elle présentait un stress post-traumatique », a indiqué sa présidente, Camille Ruhlmann. Egalement condamné à indemniser sa victime à hauteur de 2.000 euros et la mère de celle-ci à hauteur de 500 euros, il dispose de dix jours pour faire appel.

Une agression lors de l'enterrement du père de la victime

Les faits remontent au 16 mars 2017, alors que l'adolescente avait 14 ans, ce qui en fait la première victime connue de Nordahl Lelandais. Elle affirme avoir subi des attouchements, sur les fesses et la poitrine, puis avoir été menacée de mort par le prévenu si elle disait quelque chose.

Lors de l'audience, qui s'était tenue à huis clos à la demande de la victime, le prévenu avait « eu une attitude de dénégation systématique avec un caractère relativement à l'aise au début de l'audience, qui s'est tendu au fil des débats », avait relaté l'avocat de la victime, Me Arnault Monnier. « Il a été particulièrement désagréable sur un plan personnel par rapport à ma cliente, allant jusqu'à remettre en cause son chagrin, puisque les faits s'inscrivent lors de l'enterrement de son père, ce qui rajoute de la douleur à la douleur », avait-il ajouté, décrivant un prévenu « froid » et « dédaigneux ».