Épiphanie : Pourquoi une galette des rois de Cédric Grolet est dézinguée sur les réseaux sociaux
DÉCHU•Chère et peu généreuse, la variante « Fleur de vanille » indigne tiktokeurs et twittosO.M.
Décidément, le chef pâtissier Cédric Grolet n’en finit plus de se faire éreinter sur les réseaux sociaux : après avoir été accusé par l’influenceuse Clara Marz, en juin 2023, d’arnaquer ses clients en leur proposant une tarte aux fraises à 80 euros, puis d’avoir été critiqué, en décembre, pour sa bûche de Noël à 95 euros, le pâtissier du prestigieux hôtel Le Meurice se fait détruire pour sa galette des rois.
À l’origine de cette nouvelle déconvenue‚ l’initiative du tiktokeur@edouardcuisine qui, à l’occasion de l’épiphanie, s’est mis en tête de tester les galettes des rois proposées par des chefs célèbres (Cédric Grolet, donc, mais aussi Cyril Lignac, Pierre Hermé, Yann Couvreur etc.).
Après avoir goûté et apprécié, début janvier 2024, la galette à la noisette de Cédric Grolet, @edouardcuisine a testé, le 14 janvier, le modèle « fleur de vanille » du même pâtissier. Et là… catastrophe ! Après découpe, la galette – vendue 55 euros pour quatre à six personnes, tout de même – se révèle partiellement vide, la garniture ne remplissant pas les deux couches de pâte.
Les followers du tiktokeur se sont alors déchaînés : « T’es tombé sur celle qui a été faite par le stagiaire », a rigolé l’un d’eux, tandis qu’un autre remarquait que pour 55 euros, il espérait que la fève était un lingot d’or. Sur X (anciennement Twitter), @Finn est atterré : « Je chiale, Cédric Grolet c’est vraiment le plus gros scammer (escroc) de notre génération ».
Le comble, c’est que s’il se fait bien allumer par les internautes, celui qui a été sacré « meilleur chef pâtissier du Monde » en 2018 est également le pâtissier le plus suivi sur les réseaux sociaux (il compte plus de 9 millions d’abonnés sur Instagram et plus de 6 millions sur TikTok) !
Notre dossier « Pâtisserie »Quant à savoir si ces péripéties auront un impact sur ses affaires, rien n’est moins sûr : Que ce soit au Meurice ou dans sa boutique du quartier parisien de l’Opéra, les amateurs se bousculent et doivent s’armer de patience – on y fait souvent la queue plus d’une heure avant d’être servi – pour repartir avec une de ses créations… fut-elle à moitié creuse.