polémiqueAmélie Oudéa-Castéra visée par une plainte pour diffamation

Polémique Oudéa-Castéra : La ministre de l’Education visée par une plainte pour diffamation

polémiqueLe Syndicat national des agents publics de l’Education nationale (SNAPEN) a déposé plainte mardi à Paris devant la Cour de Justice de la République
Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, visite le village olympique. Seine Saint Denis.
Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, visite le village olympique. Seine Saint Denis. - JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La polémique déclenchée par la nouvelle ministre de l’Education nationale ne cesse d’enfler. Alors qu’Amélie Oudéa-Castéra s’est déplacée mardi à l’école publique Littré - d’où elle avait retiré son fils aîné pour le mettre dans le privé - afin de s’excuser auprès des enseignants de l’établissement, le Syndicat national des agents publics de l’Education nationale (SNAPEN) a déposé plainte à Paris.

Cette plainte en diffamation, consultée par l’AFP, a été déposée devant la Cour de Justice de la République (CJR). Elle vise les propos tenus vendredi par la ministre pour expliquer la scolarisation de ses trois fils dans un prestigieux établissement privé parisien. En particulier ses déclarations sur sa « frustration » face à « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées ».

Réputation décrédibilisée

Cette plainte « vise à sanctionner ces propos qui touchent la réputation des agents en décrédibilisant l’enseignement public et, plus généralement, à imposer le respect dû par les plus hautes administrations à ces derniers », a commenté Gérard Lenfant, président du SNAPEN.

Ce syndicat se présente comme « apolitique », ouvert à « tous les personnels du ministère de l’Education nationale présents sur le terrain dans les académies de Toulouse et Montpellier ».

Les plaintes adressées à la CJR sont filtrées par une commission des requêtes, qui peut les classer ou les transmettre à une commission d’instruction. A l’issue de l’instruction, cette commission prononce un non-lieu ou un renvoi en procès.