La croisière s’amuseL’activité de croisière a progressé de 76 % sur l’année à Marseille

Port de Marseille : L’activité de croisière a progressé de 76 % sur l’année 2023

La croisière s’amuseDans la publication de son bilan 2023, le Port de Marseille-Fos fait état d’une croissance de 76 % des activités de croisières avec 626 escales et plus de 4 millions de passagers
L'industrie de la croisière du port de Marseille - Fos a transporté plus de quatre millions de passagers en 2023.
L'industrie de la croisière du port de Marseille - Fos a transporté plus de quatre millions de passagers en 2023. -  SALOM-GOMIS / AFP / AFP
Alexandre Vella

Alexandre Vella

L’industrie du tourisme se porte bien à Marseille. On le savait déjà, mais parmi les segments touristiques les plus dynamiques, figure l’un des plus décriés : les croisières, qui ont atteint en 2023 un nouveau record.

Vrac et conteneurs à la peine

Dans son rapport d’annuel d’activité communqué ce jeudi, le port de Marseille-Fos fait état d’un accroissement de son activité croisières qui, en cumul, « affiche une belle progression (76 %) ». En chiffres, cela donne plus de 4 millions de passagers transportés en 2023 (soit +36 % par rapport à 2022) au gré de quelque 626 escales (+53 par rapport à 2022), dont un peu moins du quart le sont par des navires propulsés au GNL, moins émetteur de particules fines que ceux qui fonctionnent au fuel.

Ce segment d’activité des trafics du Grand port maritime de Marseille est le seul en croissance. En tonnage, le trafic de conteneurs a chuté de 11 %. Le vrac liquide (gaz et pétrole, essentiellement) s’est quant à lui maintenu, à l’inverse des vracs solides qui ont, eux, dégringolé de 22 %. Le nombre de navires rouliers, transportant essentiellement des véhicules, a aussi diminué de 9 %.

Pour expliquer ces chutes, le port de Marseille pointe le contexte international dégradé, notamment dans l’accès à la Méditerranée par le canal de Suez, au large duquel s’intensifient les actes de pirateries sur fond de conflit israélo-palestinien. La mise à l’arrêt d’un des haut-fourneaux d’ArcelorMittal Fos a aussi participé à cette baisse, amputant ses importations de 1,7 tonne.