bonne nouvelleLes crédits immobiliers baissent (enfin !)

Les crédits immobiliers baissent (enfin !), le marché devrait retrouver des couleurs cette année

bonne nouvelleLes courtiers semblent optimistes à la vue d’une première baisse et légère baisse des crédits immobiliers après deux années noires
Constructions récentes dans le quartier Guillaumet où sont attendus 1.200 logements, 8.500 m2 de bureaux et 5.800 m2 de commerces (image d'illustration).
Constructions récentes dans le quartier Guillaumet où sont attendus 1.200 logements, 8.500 m2 de bureaux et 5.800 m2 de commerces (image d'illustration). - FRED SCHEIBER/SIPA / SIPA
Cécile De Sèze

C.d.S

Le marché de l’immobilier pourrait bien repartir après une longue période de deux années en berne, minées par des crédits immobiliers élevés. « Le crédit à l’habitat se porte mieux qu’hier et moins bien que demain », estime ainsi Julien Langlade, président du réseau de courtage Cafpi, interrogé par Le Parisien.

Selon Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, les taux moyens tournent autour de 4,05 % sur 20 ans et 4,20 % sur 25 ans, « mais les excellents dossiers peuvent atteindre 3,80 % et 3,85 % sur respectivement 20 et 25 ans », souligne-t-elle au quotidien.

Une fin d’année compliquée

Un marqueur encourageant car l’année 2023 s’est terminée avec des taux à 4,5 % sur 20 ans et plus, compliquant l’acquisition de biens pour les Français. Résultat : le quatrième trimestre a été marqué par un recul de 20 % des transactions, autour de 900.000, soit le niveau de 2016. Sur toute l’année, le marché immobilier français a enregistré une « chute historique » de 22 % des ventes, avec 875.000 transactions dans l’ancien.

« Des banques nationales qui se financent davantage sur les marchés financiers et qui ont été contraintes de freiner leur activité », explique ainsi Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer, au Parisien.

L’année 2024 pourrait alors débloquer le marché de l’immobilier en France, « les courtiers n’excluent pas de vraies baisses de taux », rapporte BFMTV. Cela dépendra également de la politique appliquée par la banque centrale européenne.