Par toutatisArrêtez tout ! La meilleure carte de vœux 2024 se trouve en Essonne

Essonne : La meilleure carte de vœux de l’année se trouve à Mennecix, qui résiste encore et toujours à l’envahisseur

Par toutatisPour les 65 ans de la sortie du premier album d’Astérix, la mairie en a profité pour innover
Un village essonniens encerclé par les réseaux sociaux romains.
Un village essonniens encerclé par les réseaux sociaux romains.  - R.LE DOURNEUF / 20 Minutes / Mairie de Mennecy
Romarik Le Dourneuf

Romarik Le Dourneuf

Pour une fois, l’humour gaulois n’est pas l’excuse à une blague grivoise. Parmi la multitude de carte de vœux de nouvelle année que nous recevons à 20 Minutes, il est rare que l’une d’entre elles soulève l’enthousiasme : « Bonne année ceci, réussissons ensemble cela… Bla bla bla, bla bla bla… » Comme lorsqu’il faut écrire à sa vieille tante, la créativité n’est pas à son paroxysme.

Mais cette année, l’une d’entre elles nous a tapé dans l’œil comme un poisson lancé par Ordralphabétix. Pour les 65 ans de la sortie de l’album « Astérix le Gaulois », la commune de Mennecix - pardon, de Mennecy, dans l’Essonne - s’est fendue d’une carte de vœux à l’effigie du personnage de bande dessinée favori des Français.

Un appel à faire la part des choses entre virtuel et réel

Sauf qu’en lieu et place des célèbres villages romains d’Aquarium, Babaorum, Laudanum et Petibonum, les ennemis désignés se nomment Tik-tokus, Snapchatum, Instagrul et Facebookus.

« Il ne s’agit pas d’une croisade personnelle contre les réseaux sociaux », explique Jean-Philippe Dugoin-Clément, l’Abraracourcix local. Selon l’édile, son invitation à la cérémonie des vœux de la mairie (le 31 janvier à 19 heures au théâtre Jean-Jacques Robert) tient plus de la petite piqûre de rappel sur les dangers des réseaux sociaux que de l’anti-Internet primaire : « Je suis moi-même utilisateur comme tout le monde. Mais dans un monde toujours plus virtuel, il devient de plus en plus difficile de faire la part des choses. »

Pour le maire de Mennecy, « les réseaux » sont autant un moyen de communication exceptionnel qu’une forme de « danger et d’appauvrissement » : « Pour moi qui suis souvent en situation de décision publique, il y a souvent un décalage entre ce que je lis en ligne et ce que j’entends dans la vie de tous les jours. Cette invitation à se retrouver n’est qu’un rappel à ne pas oublier ce réel. »

Des paroles sages pour un édile qui n’hésite pas à utiliser la communication et la dérision pour rappeler des choses simples à ses administrés, comme lorsqu’il avait innové avec de nouveaux panneaux de circulation pour faire ralentir les automobilistes.

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