Récap'Le Hamas reconnaît à demi-mot « des erreurs » lors de son attaque sanglante

Guerre Israël-Hamas : Le Hamas reconnaît « des erreurs » lors de son attaque sanglante au 107e jour de conflit

Récap'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient
Une femme pleure sur le site du festival de Re'im en Israël, où plus de 360 personnes ont été massacrées lors de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023.
Une femme pleure sur le site du festival de Re'im en Israël, où plus de 360 personnes ont été massacrées lors de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023. - L. Correa/AP/Sipa / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
  • En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
  • Au 107e jour de conflit, le Hamas a annoncé que le cap des 25.000 morts avait été franchi dans la bande de Gaza.

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée au 107e jour du conflit.

Le fait du jour

Le Hamas reconnaît à demi-mot « des erreurs ». Dans un document publié ce dimanche, le mouvement islamiste palestinien a tenté de justifier l’injustifiable. Selon ses dirigeants, l’attaque sanglante du 7 octobre qui a fait au moins 1.140 morts à la frontière entre Israël et la bande de Gaza était « une étape nécessaire » et « une réponse normale » face à « tous les complots israéliens contre le peuple palestinien ».

Le Hamas a ajouté que dans le « chaos » autour de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, « peut-être que des erreurs ont eu lieu », niant cependant avoir visé des civils, si ce n’est « par accident, et au cours de confrontations avec les forces d’occupation ». La grande majorité des personnes tuées ce jour-là étaient des civils, ce que le Hamas ne pouvait ignorer. Plus de 360 personnes qui assistaient à un festival à Réïm avaient notamment été massacrées.

Le mouvement islamiste Hamas a exigé dimanche que « l’agression israélienne » à Gaza cesse, et a déclaré que seul le peuple palestinien doit décider de l’avenir du territoire.

Le chiffre du jour

25.105. Un chiffre terrifiant, édifiant, qui ne cesse de grimper chaque jour, sans que l’on ne sache quand il arrêtera de croître. Dans la bande de Gaza, le bilan humain aurait dépassé les 25.000 morts selon les chiffres fournis par le Hamas. Au 107e jour de la guerre engagée dans ce petit territoire palestinien, Israël ne semble absolument pas résolu à stopper le massacre. Son Premier ministre Benyamin Netanyahou a rejeté tous les appels des Américains, des Européens et de l’Onu à la création d’un État palestinien. Le dirigeant a rappelé que son pays continuera de se battre pour « s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace ».

La phrase du jour

« Je rejette catégoriquement les conditions de capitulation des monstres du Hamas ». Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche dans une vidéo qu'il rejetait « catégoriquement » les conditions du Hamas palestinien pour libérer les otages, après la publication par ce dernier d'un rapport sur l'attaque du 7 octobre.

« Je rejette catégoriquement les conditions de capitulation des monstres du Hamas » qui exigent « la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza » et « la libération de tous les meurtriers et violeurs », a déclaré M. Netanyahu.