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Guerre en Ukraine : Kiev est engagée dans un combat « entre le bien et le mal » face à la Russie, estime Donald Tusk
replay•Retrouvez toutes les infos sur la guerre en Ukraine de ce lundi 22 janvier 2024X.M. et M.P
L’ESSENTIEL
- La Russie doit s’expliquer ce lundi à l’ONU sur le sort des enfants ukrainiens qui selon Kiev ont été envoyés de force par milliers sur le sol russe depuis le début de la guerre en février 2022. Composé de 18 experts indépendants, le comité des droits de l’enfant doit examiner ce dossier pendant deux jours.
- Un bombardement sur la ville de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine occupé par la Russie, a fait au moins 27 morts dimanche, dont de nombreuses victimes sur un marché à l’heure d’affluence, selon les autorités locales mises en place par Moscou.
- La Russie a dénoncé cette frappe ukrainienne à Donetsk, « un acte terroriste barbare » qui montre « la nécessité d’atteindre tous les objectifs » de l’assaut en Ukraine.
A VOIR
A LIRE AUSSI
17h39
Ce live est maintenant terminé
Merci de nous avoir suivis. Rendez-vous demain, pour un nouveau live sur la guerre en Ukraine alors que le respect des droits de l'enfant par Moscou va être examiné cette semaine à l'ONU, avec en point d'orgue le sort des jeunes Ukrainiens envoyés de force selon Kiev par milliers en Russie depuis l'invasion russe.
Bonne soirée, à demain.
17h38
2024 sera « l'année de la famille » pour le Kremlin
Dans sa déclaration d'ouverture, Alexeï Vovtchenko, vice-ministre russe du Travail et de la protection sociale, n'a pas mentionné le sujet mais a revanche défendu les mesures russes sur « le renforcement de la famille en tant qu'institution et sur la protection des familles traditionnelles ».
« Nous avons créé un nouveau jour férié en l'honneur des pères, la fête des Pères, et nous avons rétabli la décoration de +Mère-héroïne+, qui revient aux femmes ayant 10 enfants ou plus », renouant ainsi avec une tradition soviétique visant à encourager la natalité, a-t-il dit. Il a ajouté que 2024 serait « l'année de la famille », et indiqué que des mesures seraient prises en matière notamment de « politiques démographique et familiale ».
17h37
Moscou fait l'éloge de la « famille traditionnelle » à l'ONU
La Russie a fait l'éloge lundi à l'ONU de sa politique de promotion de la « famille traditionnelle », avant de devoir s'expliquer sur le transfert d'enfants ukrainiens depuis l'invasion russe de ce pays. « Depuis 2020, la Constitution de la Fédération de Russie contient de nouveaux amendements qui, pour la première fois, protègent la famille, la maternité, la paternité et les enfants », a déclaré le chef de la délégation russe, Alexeï Vovtchenko, à l'ouverture des discussions devant le Comité des droits de l'enfant de l'ONU. Ce comité des Nations unies - composé de 18 experts indépendants - examine pendant deux jours le dossier de la Russie dans le cadre d'un examen régulier, et devrait présenter ses conclusions le 8 février.
17h35
Des yachts ukrainiens... ben c'est faux
Alors que des pays occidentaux continuent de verser des aides militaires à l'Ukraine, des prétendus documents sur la vente de luxueux yachts au président ukrainien ont circulé sur les réseaux sociaux. Ce sont des faux. Toutes les infos, ci-dessous :
17h07
Comment le Kremlin et Kiev appréhendent le soldat Hiver
L’Ukraine vit son neuvième hiver de guerre contre la Russie. Depuis le lancement de l’invasion de l’Ukraine, le 20 février 2014, Vladimir Poutine envoie inlassablement ses troupes accroître ses conquêtes. Cependant, la période hivernale semble suspendre les combats...
16h42
Le tweet récap' de Zelensky sur la visite de Tusk
16h31
Kiev face à une recrudescence de l’utilisation de gaz par l’armée russe
Le bureau du procureur général, à Kiev, rapporte que sur les 626 attaques répertoriées par l’armée, 64 cas d’emploi de gaz, notamment le lacrymogène CS, ont été confirmés. Leur usage sur le front par les forces de Moscou est peu commenté par le pouvoir ukrainien. Un papier de nos collègues du monde à lire ici.
15h33
Le Royaume-Uni assouplit ses conseils aux voyageurs pour l'ouest de l'Ukraine
Le ministère britannique des Affaires étrangères a légèrement assoupli lundi ses conseils aux voyageurs vers l'ouest de l'Ukraine, une première depuis le lancement de l'invasion russe début 2022. Jusqu'alors et depuis le début de l'invasion il y a près de deux ans, Londres déconseillait tout voyage dans toute l'Ukraine. Cette consigne demeure dans le reste du pays, dont sa capitale Kiev.
La nouvelle consigne demande d'éviter les voyages non-essentiels dans les régions de Zakarpattia, Ivano-Frankivsk, Ternopil, et Tchernivtsi.
Le ministère britannique des Affaires étrangères assure qu'il met à jour ses consignes « sur la base de la situation sur le terrain et n'est pas sujet à de quelconques considérations politiques ou économiques ». Pour expliquer sa décision, le Royaume-Uni, soutien de la première heure de Kiev, invoque la « remarquable détermination » et la « résilience » dont fait preuve l'Ukraine face aux attaques russes.
15h07
Moscou accusée de russifier de force les territoires qu'elle occupe
Un peu de contexte : des millions d'Ukrainiens ethniques vivent en territoire russe, conséquence de la domination tsariste et soviétique, de frontières mouvantes et de déportations de l'époque stalinienne.
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, Moscou est en outre accusée de russifier de force les territoires qu'elle occupe, d'y réécrire l'histoire et d'avoir déporté des habitants, notamment des enfants. La Russie est également accusée d'y opprimer les habitants refusant d'accepter la nationalité russe.
La Russie qui a envahi sa voisine en février 2022 revendique l'annexion de cinq régions ukrainiennes: la Crimée en 2014, suivi en 2022 des régions de Lougansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson. Le président russe Vladimir Poutine a nié à de nombreuses reprises l'existence d'une nation ukrainienne, estimant que les Ukrainiens appartenaient au monde russe et que leur identité était une création artificielle.
14h57
L'Ukraine liste des régions russes habitées « historiquement » d'Ukrainiens
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a listé lundi dans un décret les régions de Russie habitées selon lui « historiquement » d'Ukrainiens et appelé au respect de leurs droits, un texte qui devrait susciter l'ire de Moscou.
Dans ce document, publié par la présidence ukrainienne, il recense les régions de Krasnodar, Rostov, Belgorod, Briansk, Voronej et Koursk, toutes voisines de l'Ukraine.
Le décret accuse la Russie d'y avoir commis et d'y commettre « des actions destinées à détruire l'identité nationale et à opprimer les Ukrainiens, violant leurs droits et libertés ». Le document appelle le gouvernement ukrainien a élaborer un « plan d'action pour préserver l'identité nationale des Ukrainiens dans la fédération de Russie, y compris dans les régions qu'ils habitent historiquement ». Il doit aussi recenser les « crimes commis contre les Ukrainiens y vivant ou y ayant vécu », selon le décret qui dénonce la russification forcée, la répression politique et la déportation d'Ukrainiens.
14h30
La guerre en Ukraine est un combat « entre le bien et le mal »
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a comparé lundi la guerre en Ukraine au combat « entre le bien et le mal », lors de sa première visite à Kiev. « Je n'ai pas honte d'utiliser de grands mots: c'est ici, en Ukraine, que passe le front mondial entre le bien et le mal », a déclaré Tusk lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
13h09
Plusieurs centaines de milliers de personnes sans chauffage en Russie
Des centaines de milliers de Russes ont dû ou doivent encore se passer de chauffage, alors que l'hiver est particulièrement rigoureux cette année. Selon nos confères de France Info, des pannes sur les systèmes collectifs de chauffage sont signalées un peu partout dans le pays ces dernières semaines. La plus grosse d'entre elles à Podolsk, cité-dortoir de la banlieue de Moscou, concerne 149 000 personnes.
Des habitants de Saint-Pétersbourg Voroniej ou Volgograd diffusent des vidéos sur les réseaux sociaux pour dire qu'ils se les gèlent. Au point que Vladimir Poutine a demandé au ministère des Situations d'urgence de mettre en place des mesures et d'annoncer qu'il prenait la situation personnellement en main. Cependant, toujours selon France Info, le Kremlin « n'a pas vraiment les moyens de calmer la grogne des habitants », parce que les crédits consacrés à l'amélioration de l'habitat vont à l'encontre de l'économie de guerre et que le « chantier de la modernisation du chauffage est gigantesque ». Alors en attendant, comme d'hab', on cherche des coupables, comme le souligne Le Monde : à Podolsk, où les températures passent régulièrement sous le seuil des − 25 °C, le chef adjoint de l'administration et le directeur de la chaufferie ont été arrêtés et emprisonnés.
12h38
Montée en puissance de l'ultradroite qui profite de l'invasion russe
Le gouvernement autrichien a annoncé lundi des arrestations et perquisitions sur la scène de l'ultradroite, mettant en garde contre le risque posé par un nombre accru de militants. « Nous observons un afflux notable dans ces milieux, bien qu'il soit difficile de donner des chiffres du fait de la diversité des courants », ont averti les autorités.
Elles pointent « la mouvance dite de la Nouvelle Droite, un des plus gros défis actuels », citant notamment le Mouvement identitaire autrichien (IBÖ). Son co-fondateur Martin Sellner a provoqué des remous en Allemagne pour avoir participé à une réunion d'extrémistes à Potsdam, près de Berlin, en novembre. Il avait alors présenté son « concept de remigration », un projet d'expulsion massive de personnes étrangères ou d'origine étrangère.
Selon le gouvernement autrichien, la Nouvelle Droite « a profité des crises de ces dernières années, comme la pandémie de Covid-19, l'invasion russe de l'Ukraine et l'inflation, pour renforcer sa structure et sa propagande ».
12h36
Frappe sur Kramatorsk
Au moins une personne a été tuée lors d'une frappe lundi matin à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine. La frappe a eu lieu dans un quartier en périphérie est de la ville, dans une zone industrielle.
En face d'un bâtiment administratif, au toit détruit et aux vitres soufflées, la rue et les trottoirs étaient constellés de petits impacts d'éclats d'une roquette ou d'un missile, ont constaté des journalistes de l'AFP. Dans une autre rue longeant un côté du bâtiment, le corps d'un homme mort gisait au volant de sa voiture, dont la portière avant gauche était ouverte. Contactées par l'AFP, les autorités locales n'étaient pas encore en mesure de donner un bilan de la frappe.
12h07
La Pologne, plaque tournante pour les livraisons d'armes à Kiev
La Pologne, qui a soutenu l'Ukraine dès le début de l'agression russe, sert de plaque tournante pour les livraisons d'armes à Kiev et compte parmi les plus importants fournisseurs de matériel militaire et humanitaire à l'Ukraine.
Les Polonais ont accueilli chez eux des millions de réfugiés ukrainiens fuyant les attaques russes au début du conflit. Près d'un million d'Ukrainiens, principalement des femmes et des enfants, sont toujours sur son sol.
12h06
« Des entretiens entre amis qui savent résoudre aussi certains problèmes »
Parmi les autres questions qui doivent être abordées entre la Pologne et l'Ukraine, il y a notamment celle des intérêts des transporteurs polonais, avait annoncé M. Tusk la semaine dernière.
Les routiers, qui ont bloqué depuis novembre la frontière avec l'Ukraine pour dénoncer une concurrence déloyale de la part de Kiev, ont suspendu leur mouvement la semaine dernière, dans l'attente des résultats d'entretiens du nouveau gouvernement à Kiev et à Bruxelles et des démarches attendues de la part de la nouvelle coalition au pouvoir. « Il est important que tous conçoivent cela comme des entretiens entre amis qui savent résoudre aussi certains problèmes qui, comme nous savons, sont bien là », a insisté le Premier ministre polonais.
12h02
« Il n'est pas de chose plus importante que le soutien à l'Ukraine
Le Premier ministre polonais Donald Tusk est à Kiev. Il y a martelé le soutien de son pays à l'Ukraine face à l'invasion russe et discuter du problème concurrentiel entre routiers polonais et ukrainiens. Des images télévisées ont montré Tusk à sa descente du train, suivies de celles du dépôt de gerbe devant le monument aux morts pour l'Ukraine pendant la guerre contre la Russie.
L'ancien président du Conseil européen, qui a pris, le 13 décembre, les fonctions du chef d'un gouvernement de coalition pro-européenne, a déclaré aux journalistes sur place qu' « il n'est pas de chose plus importante que le soutien à l'Ukraine dans son effort contre l'agression russe ». « Il s'agit de bâtir le sentiment que la Pologne est l'allié le plus crédible et le plus fidèle dans cette confrontation mortelle avec le mal, a indiqué Tusk. Ceci n'est pas l'affaire exclusive de l'Ukraine mais de l'ensemble du monde libre. »
Le Premier ministre polonais a assuré qu'il allait discuter avec ses interlocuteur ukrainiens des possibilités de « mobiliser l'Occident pour des actions plus énergiques » en faveur de Kiev. « C'est l'un des principaux objectifs de ma visite », a-t-il indiqué.
11h13
L'Ukraine multiplie les frappes en territoire russe
L'Ukraine multiplie les frappes en territoire russe en réplique aux bombardements que Moscou mène tous les jours, et qui touchent selon Kiev très régulièrement des infrastructures civiles et des habitations.
11h12
On en sait plus sur la frappe à Saint-Pétersbourg
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne. Le terminal gazier est géré par l'entreprise Novatek et Novatek a annoncé que l'incendie avait été provoqué par un « facteur externe », sans plus de précisions.
« Le ministère russe de la Défense, les systèmes de défense aérienne (...) font tout le nécessaire pour empêcher de telles attaques terroristes », a assuré Dmitri Peskov, premier responsable russe à accuser Kiev de l'incident.
10h48
« Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial »
«Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a aussi accusé l'Ukraine du bombardement dimanche de la ville de Donetsk, sous contrôle russe dans l'est ukrainien, « un acte de terrorisme monstrueux » qui a fait 27 morts.