Petit et ultra-précis, premier verdict sur le Tracker GPS Pro d’Invoxia

Avec son nouveau Tracker GPS Pro, la firme française Invoxia propose désormais le suivi à distance en temps réel des voitures, vélos, motos, objets de valeur, mais aussi des personnes. 20 Minutes a pu l’utiliser durant plusieurs semaines et vérifier sa précision. Alors, pratique et pas toc ?

• Qu’apporte ce nouveau modèle ?

Ce nouveau tracker est annoncé comme étant plus précis que son prédécesseur, car utilisant désormais le réseau 4G LTE-M (un protocole de communication qui permet aux objets connectés de transmettre des informations sur de longues distances). Par ailleurs, il peut également fonctionner à l’internationale. Le GPS Tracker d’ancienne génération est toujours en vente (79 euros), mais s’appuie, lui, sur les réseaux français Lora et Sigfox, avec une précision moindre.

• Il ressemble à quoi ?

Esthétiquement, le GPS Tracker Pro est l’exacte réplique du GPS Tracker. Il mesure 10,5 x 2,7 x 1 cm et pèse 30 grammes. Il dispose d’une petite lanière en cuir pour l’accrocher partout et se recharge en micro-USB. Bien dommage qu’Invoxia n’adopte pas ici l’USB-C qui fait désormais référence. Son autonomie est annoncée jusqu’à 3 mois.

• Comment ça marche ?

Une fois en service, le GPS Tracker Pro fonctionne avec une application (Invoxia GPS). Celle-ci permet à tout moment de géolocaliser la petite balise avec une précision extrême, de l’ordre de 1 ou 2 mètres, mais aussi de suivre l’historique du chemin qu’elle a parcouru.

Une fonction nommée Real-Time Boost permet d’optimiser le tracking avec un positionnement effectif toutes les 30 secondes (qui va cependant altérer la durée de vie de la batterie). On peut imaginer qu’elle est très pertinente si l’on vient de se faire voler un objet et que l’on veut en suivre les déplacements.

L’application alerte d’ailleurs le propriétaire de la balise par une notification immédiate dès qu’elle se met en mouvement, mais aussi, dès qu’elle change d’inclinaison. Dès lors, il est possible de voir où se situe la balise, l’objet ou la personne auxquels elle est accrochée.

• Euh… la personne ?

Oui, c’est une possibilité. Evidemment, inutile de dire que placer le GPS Tracker Pro au fond du sac de sa compagne ou dans la voiture de son conjoint pour la ou le suivre à la trace et épier ses mouvements, ça ne se fait pas et c’est très moche. Néanmoins, on peut imaginer le petit tracker accompagner, avec son consentement, une personne âgée afin de rassurer ses proches. Ou un enfant.

Une fonction permet ainsi d’être automatiquement alerté dès que la balise sort d’une zone définie. Celle-ci peut être assez finement dessinée sur la carte qui s’affiche sur l’écran de son smartphone, avec une superficie allant de quelques mètres, à plusieurs kilomètres. Il est par exemple ainsi possible de parfaitement encadrer le trajet séparant un enfant de son domicile à son école.

• Est-ce fiable ?

Oui, très ! Durant nos essais qui se sont étalés sur trois semaines, nous avons pu parfaitement appréhender la réactivité du tracker qui, tantôt placé dans un sac, une voiture ou sur un vélo n’a jamais failli à sa tâche. Son étanchéité est également un atout.

• Est-ce cher ?

À 99 euros, relativement, oui. D’autant qu’après les 200 premiers jours d’utilisation, la souscription à un abonnement est requis : 29,95 euros (6 mois) ; 49,95 euros (1 an) ; 79,90 euros (2 ans). Des balises concurrentes, comme l’AirTag d’Apple (39 euros), ou le GalaxySmartTag 2 de Samsung (39,90 euros) ne requièrent pas d’abonnement.

• Alors, pratique et pas toc ?

Très pratique, oui, et aucunement toc ! Reste qu’il faut être très vigilant sur l’autonomie de la batterie du petit appendice, à surveiller comme le lait sur le feu. Annoncée jusqu’à 3 mois, elle peut considérablement varier (pour n’atteindre que quelques jours !) selon le nombre de ses déplacements, la qualité du réseau que l’appareil sollicitera, ou encore la fréquence des positions que l’on sélectionnera dans l’application (de « Toutes les 2 à 4 minutes » à « Toutes les 30 à 32 minutes »).

Autre bémol : aussi petit soit ce tracker, il peut malgré tout ne pas forcément être facile à dissimuler, surtout sur un vélo où les « caches » ne sont pas nombreuses…