OUPSLa queue d’un Airbus heurte violemment la piste à l’atterrissage

Air France : La queue d’un Airbus touche la piste à l’atterrissage, un témoin capture la scène

OUPSLa procédure normale de remise des gaz ne s’est pas visiblement pas déroulée comme prévu
Le pilote a pu effectuer une seconde approche et poser l'appareil correctement. (Illustration)
Le pilote a pu effectuer une seconde approche et poser l'appareil correctement. (Illustration) - RETMEN / SIPA / SIPA
20 Minutes avec agence

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L’image est impressionnante. Un passionné d’avion a pu immortaliser la tentative d’atterrissage d’un Airbus A350-900 dont la queue a touché le tarmac en faisant des étincelles, rapporte Air Journal. Le cliché a été publié le lendemain sur X, précise Capital.

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Cet avion de la compagnie Air France avait décollé de Paris à 14h51 dimanche dernier pour arriver à Toronto (Canada) à 16h45 heure locale. Or si le vol s’est déroulé sans encombre, il n’en a pas été de même pour l’atterrissage. L’appareil a en effet fait un « tail strike », soit « un impact de queue ».

Une « procédure normale »

L’avion était trop incliné au moment d’atterrir, si bien que l’arrière a touché le tarmac. Un choc qui, selon la compagnie, aurait eu lieu alors que l’Airbus tentait de redécoller. Considérant que « les conditions optimales d’atterrissage n’étaient pas remplies », l’équipage avait en effet pris la décision de « remettre les gaz », précise Air France dans un communiqué.

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« Lors de cette manœuvre - définie par les autorités aéronautiques comme une procédure normale et à laquelle les équipages d’Air France sont formés et régulièrement entraînés - la partie arrière de l’appareil est brièvement entrée en contact avec la piste. Après une seconde approche, l’appareil s’est posé normalement », a ajouté la compagnie.

Un vol annulé

Il n’y a effectivement eu aucun blessé. Toutefois, le vol retour de Toronto vers la France a dû être annulé en raison des dégâts causés par cette manœuvre. Après inspection, il est apparu « que la partie inférieure de l’empennage présentait des dommages importants ». La partie arrière du fuselage et le cône de queue ont notamment été abîmés par les frottements.

Ces incidents ne sont pas rares. Mais s’il arrive que la queue touche la piste, il ne s’agit généralement que d’un effleurement. Il y a quelques jours, c’est un Boeing 757 qui avait perdu sa roue juste avant que l’appareil ne décolle.