RÉCAPLe chef du Hamas à Gaza en fuite au 122e jour de guerre ?

Guerre Israël-Hamas : « Gaza est une terre palestinienne », martèle Stéphane Séjourné à Jérusalem

RÉCAP« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient
Le président palestinien Mahmoud Abbas, a reçu ce lundi 5 fevrier 2024, le ministre des Affaires étrangères français Stéphane Séjourné.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, a reçu ce lundi 5 fevrier 2024, le ministre des Affaires étrangères français Stéphane Séjourné. - Nasser Nasser / AP SIPA
Laure Gamaury

L.Gam.

L'essentiel

  • La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
  • En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le bilan dramatique des combats, voici l’essentiel de la journée.

Le fait du jour

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé ce lundi que le chef du mouvement palestinien Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, était « en fuite » et allait « de cachette en cachette », alors que les forces israéliennes continuent de bombarder Khan Younès (sud), sa ville natale.

« La direction du Hamas et Yahya Sinouar à sa tête sont en fuite (…), il est incapable de communiquer avec son entourage », a-t-il dit, affirmant que Sinouar ne commandait pas ses forces mais s’occupait « de sa survie personnelle ».

Le chiffre du jour

27.478. C’est le nombre de tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Ce dernier a précisé que les victimes étaient en majorité des femmes, des enfants et des adolescents.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, il chiffre à 66.835 le nombre de personnes blessées.

Notre dossier sur la guerre entre le Hamas et Israël

La phrase du jour

« Je le répète, Gaza est une terre palestinienne » »

Le ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, s’est entretenu à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. A l’issue de cet entretien, il a martelé que « les violences des colons doivent cesser » à Gaza.

« Il ne peut y avoir en aucun cas de déplacement forcé de Palestiniens, ni en dehors de Gaza, ni en dehors de la Cisjordanie », a ajouté Stéphane Séjourné, en tournée au Proche-Orient pour tenter de pousser à une trêve des combats dans la bande de Gaza. Le ministre a par ailleurs condamné les propos « violents qui sèment la haine (contre les) Palestiniens voire appellent à la commission de crimes de guerre. Ces propos sont de plus en plus nombreux en Israël et sont relayés par des responsables politiques (…). Nous trouvons ça grave ».

« L’avenir de la bande de Gaza est indissociable de l’avenir de la Cisjordanie, nous devons préparer cet avenir en soutenant l’Autorité palestinienne. Celle-ci doit se renouveler et se redéployer dès que possible dans la bande de Gaza », a-t-il en outre estimé. Depuis 2007, les Palestiniens vivent sous deux gouvernements rivaux, celui du Hamas à Gaza et celui de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas qui tient des pans de la Cisjordanie occupée.

La tendance du jour

L’Elysée a dit lundi envisagé un « temps mémoriel » à l’avenir pour les « victimes françaises des bombardements à Gaza », après l’hommage national qui sera présidé mercredi par Emmanuel Macron pour les victimes françaises de l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël.

La cérémonie de mercredi aux Invalides « vise à rendre hommage aux victimes d’un attentat terroriste majeur commis par le Hamas », a dit la présidence française à des journalistes. « Néanmoins, il est évident que nous devons la même émotion et la même dignité aux victimes françaises des bombardements à Gaza », a-t-elle ajouté en réponse à un journaliste, expliquant que les modalités de ce « temps mémoriel » seraient fixées ultérieurement.