CHANDELEURNotre recette de crêpes en soutien aux agriculteurs pour la Chandeleur

Notre recette de crêpes solidaire des agriculteurs avec œufs du marché et lait au juste prix

CHANDELEURA l’occasion de la Chandeleur, « 20 Minutes » vous aide à choisir des produits pour vos crêpes en soutien avec le mouvement des agriculteurs français
Des crêpes bonnes et bien à la fois, ça vous dit ?
Des crêpes bonnes et bien à la fois, ça vous dit ?  - ildipapp / ildipapp
Jean-Loup Delmas

J.-L.D.

L'essentiel

  • Ça n’aura pas échappé à votre estomac ni à vos papilles, ce vendredi c’est la Chandeleur.
  • A cette occasion, et dans une actualité marquée par la mobilisation des agriculteurs pour des meilleures conditions de vies, 20 Minutes vous donne une recette pour soutenir à 100 % la profession.
  • Un peu plus cher sans doute, mais puisqu’il s’agit d’un jour spécial, autant y mettre le prix pour faire le plus de bien possible.

Ce vendredi, c’est la Chandeleur et donc le jour parfait pour régaler son estomac avec des bonnes crêpes. Et ça tombe bien, en plus d’être délicieux, c’est sans doute l’un des plats les plus faciles à faire au monde, que même un novice de la cuisine saura vite maîtriser. Alors faisons simple, faisons bon, et faisons aussi « le bien » tant qu’à faire. En cette semaine marquée par la mobilisation massive des agriculteurs, on vous aide avec notre recette pleine d’ingrédients qui rémunèrent au mieux la profession.

Allez, c’est parti ! Pour trois personnes (deux si vous êtes des affamées, quatre si vous avez des estomacs vraiment légers) et pour des agriculteurs heureux.

  • Mettez 250 grammes de farine au juste prix dans un saladier, avec du sel et du sucre

Vous pouvez par exemple opter pour une farine C’est qui le patron ? !, trouvable dans la plupart des supermarchés et qui assure un pourcentage de prix plus élevé que la moyenne aux agriculteurs. D’autant que la farine étant quand même un produit qu’on pourra aisément qualifier de peu cher, contrairement à de la viande par exemple, la différence de prix devrait ne pas trop faire de mal à votre porte-monnaie.

Ces considérations économiques dignes de Thomas Piketty passées, revenons donc à notre recette. Il faut donc en verser 250 grammes dans un saladier avec une pincée de sel et une ou deux cuillères à soupe de sucre.

  • Faites un puits dans votre saladier et mettez-y quatre œufs du marché

S’il y a bien un truc qui fleurit à peu près partout en France, ce sont bien les poules. Où que vous soyez, vous devriez donc pouvoir trouver un marché à proximité avec des œufs produits là encore dans les environs, avec bien sûr des poules élevées en plein air et tout ce qui importe au bien-être animal. Et puisque vous les achetez directement à l’éleveur en question, vous êtes sûr d’y mettre le bon prix.

Bref, vous faites un puits dans votre saladier, vous y plongez vos quatre œufs et vous battez au fouet jusqu’à obtenir un mélange assez épais.

  • Versez délicatement un demi-litre de lait bien rémunéré

Par petites touches, et sans oublier de continuer à battre entre chaque versement, vous allez écouler un demi-litre de lait dans ce mélange, histoire d’en faire une pâte homogène.

Evidemment, vous n’allez pas prendre n’importe quel lait, mais s’il y a bien un produit où il existe plusieurs marques proposant une juste rémunération, c’est bien celui-ci. Vous n’aurez donc que l’embarras du choix. C’est qui le patron ? !, dont on a déjà parlé, mais aussi En direct des éleveurs ou le lait agréé Bleu-blanc-cœur. Quel que soit votre magasin, en cherchant bien sur les emballages, vous devrez trouver du lait « au juste prix ».

Allez, maintenant on bat bien histoire d’éviter les grumeaux et d’avoir une pâte bien fluide.

  • Rajoutez 50 grammes de beurre fondu bien français et au prix nécessaire

Là encore, la marque la plus célèbre reste C’est qui le patron ? !, mais il en existe d’autres, renseignez-vous sur le packaging de l’emballage – et achetez au moins français. On préfère par contre vous prévenir : autant la plupart des produits cités précédemment avaient l’avantage de ne pas être trop chers, autant sur le beurre, le prix peut vraiment s’envoler. Mais quand on aime ces agriculteurs, on ne compte pas.

On remue une dernière fois, on laisse reposer et c’est (déjà) prêt.

  • Régalez-vous (et ne gâchez pas tout dans la dernière ligne droite)

Y a plus qu’à les faire et à les déguster avec ce que vous voulez, sucré ou salé. Mais attention à ne pas baisser en exigence : de la viande française, des légumes français, du miel ou du chocolat bien de chez nous, bref on surveille ce qu’on met dans son chariot et l’emballage.

Allez, bonne Chandeleur !