footballLa dernière offensive de Nasser sur la vente du Parc n’a pas fait bouger la mairie

Parc des Princes : La dernière offensive de Nasser Al-Khelaïfi n’a pas fait changer d’avis la mairie sur la vente

football« Nous ne souhaitons pas céder le patrimoine parisien », a dit l’adjoint au sport Pierre Rabadan ce mardi en Conseil de Paris
La maire de Paris Anne Hidalgo et le président du PSG Nasser Al-Khelaifi lors de PSG-OM au Parc des Princes, le 4 octobre 2015.
La maire de Paris Anne Hidalgo et le président du PSG Nasser Al-Khelaifi lors de PSG-OM au Parc des Princes, le 4 octobre 2015.  - J.E.E/SIPA / SIPA
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

Non, non et encore non. Malgré l’attaque en règle de Nasser Al-Khelaïfi dans les colonnes du Parisien en janvier – « Est-ce que c’est parce qu’on est arabes, je ne sais pas ? » –, la Mairie de Paris ne bouge pas d’un iota sur le sujet de la vente du Parc des Princes. Le Conseil de Paris, présidé par la maire Anne Hidalgo, a réaffirmé ce mardi « l’appartenance du Parc des Princes au patrimoine de la Ville », refusant une nouvelle fois la vente du stade au PSG.

Les relations entre la mairie et le club sont au point mort depuis plus d’un an. Hidalgo avait fermé la porte en janvier 2023, annonçant que le Parc ne serait finalement « pas vendu ». Sa position n’a pas varié depuis, même si les dirigeants parisiens ont plusieurs fois menacé de le quitter. « Nous voulons depuis le début que le PSG reste au Parc des Princes » mais « nous ne souhaitons pas céder le patrimoine parisien », a dit l’adjoint au sport Pierre Rabadan ce mardi, rappelant que la mairie avait passé « quatre ans sur un projet d’extension » entre 2018 et 2022.

Un risque de voir le PSG loin du Parc ?

Le PSG, engagé jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la mairie, propriétaire, considère l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60.000 places – contre environ 48.000 places actuellement. Mais « la discussion s’est arrêtée le jour où ils ont conditionné ces travaux d’agrandissement à un rachat pur et simple », a rappelé Pierre Rabadan.

Depuis, l’exécutif parisien n’a « eu de cesse de demander un retour du dialogue, ce que nous n’avons toujours pas aujourd’hui », a reconnu l’ancien rugbyman du Stade Français. Devant le blocage persistant, « le risque majeur est de voir le PSG quitter le Parc » et que la municipalité soit obligée d'« assumer tous les coûts d’investissement pour un stade vide », a mis en garde le maire LR du 16e arrondissement Jérémy Redler.

A force d'« atermoiements » et d'« informations contradictoires », « vous démontrez de nouveau que vous ne savez pas travailler avec vos partenaires, au détriment de Paris », a fustigé l’opposant Horizons Pierre-Yves Bournazel, s’adressant à Anne Hidalgo.

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