POLéMIQUE« Je ne décide pas de ma rémunération », Estanguet réagit à la polémique

JO de Paris 2024 : Tony Estanguet réagit à l’enquête sur son salaire, « je ne décide pas de ma rémunération »

POLéMIQUETony Estanguet, président du Cojo, est revenu sur l’ouverture d’une enquête du PNF sur sa rémunération, dont le comité d’organisation lui-même s’est dit « étonné »
Tony Estanguet s'est défendu après l'annonce de l'ouverture d'une enquête sur ses émoluments en tant que patron du
Tony Estanguet s'est défendu après l'annonce de l'ouverture d'une enquête sur ses émoluments en tant que patron du  - Michel Euler/AP/SIPA / SIPA
William Pereira

W.P. avec AFP

La réaction ne se sera pas fait attendre. Visé par une enquête sur sa rémunération en tant que président du comité d’organisation des JO de Paris 2024 (Cojo), Tony Estanguet est revenu sur la polémique, mardi, en marge de l’inauguration de la piscine Annette Kellerman à La Courneuve. « Je ne décide pas de ma rémunération ni de son cadre », a déclaré l’ancien champion olympique.

« Je fais confiance à ce qui a été décidé à l’époque » de sa prise de fonction en 2018, a-t-il assuré à quelques journalistes venus l’interroger. « J’ai appris ce matin qu’il y aurait une enquête. Le système qui a été décidé à l’époque c’était que je ne pouvais pas être salarié et qu’il fallait créer une structure ad hoc qui facture chaque mois au comité d’organisation. »

Le Cojo « étonné » de l’ouverture de l’enquête

Les conditions de la rémunération du patron du Cojo font l’objet d’une enquête de la part du Parquet national financier, a indiqué une source proche du dossier, plus tôt dans la journée. Cette enquête a été confiée à la police judiciaire « la semaine dernière », a précisé cette même source.

Le Cojo s’est dit « étonné » de l’ouverture de cette enquête, faisant valoir que la rémunération de l’ancien sportif « a été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

« Depuis le début de la création du comité d’organisation, il y a un comité des rémunérations avec des experts indépendants, un conseil d’administration qui se sont positionnés, il y a aussi les services de l’Etat, et un contrôle général économique et financier de Bercy qui ont encadré mon niveau de rémunération, le statut de ma rémunération », a expliqué Estanguet, âgé de 45 ans. Et de conclure : « On se rendra disponible comme on a fait depuis le début pour répondre aux questions qui nous seront posées. »