PROMESSE« Nous serons prêts » pour les JO, veut croire le patron de SNCF Voyageurs

JO de Paris 2024 : « Nous serons prêts », veut croire le patron de SNCF Voyageurs

PROMESSELe PDG Christophe Fanichet a assuré mardi que la compagnie ferroviaire sera prête « pour faire l’ensemble du plan de transport » prévu lors des Jeux olympiques
SNCF Voyageurs prévoit de mettre 4.500 trains supplémentaires sur les rails franciliens. Illustration
SNCF Voyageurs prévoit de mettre 4.500 trains supplémentaires sur les rails franciliens. Illustration - J. Demarthon / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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«Oui nous avons les effectifs et oui nous serons prêts » pour les Jeux olympiques. Alors que des questions se posent (y compris chez la maire de Paris Anne Hidalgo) quant à la capacité de transporter le flux exceptionnel de voyageurs attendu cet été en Ile-de-France, le président de SNCF Voyageurs se montre très confiant.

« Pour les JO, on a déjà recruté il y a plusieurs mois (…) et nous serons prêts pour faire l’ensemble du plan de transport », a assuré Christophe Fanichet, à l’occasion d’un grand forum de recrutement mardi pour les trains de la banlieue parisienne au Stade de France. Pendant la période de compétition, SNCF Voyageurs prévoit de mettre 4.500 trains supplémentaires sur les rails franciliens pour absorber le surplus d’usagers.

Quelque 400 conducteurs attendus

L’entreprise a déjà recruté 4.900 personnes dans toute la France en 2023, dont 1.350 pour l’Ile-de-France. Cette année, Transilien – les trains de la région parisienne – prévoit de recruter 900 personnes, dont 400 conducteurs pour rétablir un service parfois défaillant sur certaines lignes, notamment les RER B, C et D. Sans compter l’ouverture en 2024 de la partie ouest du RER E entre Saint-Lazare et Nanterre-La Folie et ses trois nouvelles gares.

De manière générale, la compagnie ferroviaire « recrute de plus en plus » en raison du développement du train, a indiqué Christophe Fanichet, qui envisage même de « dépasser les objectifs » affichés. D’après lui en 2023, l’entreprise a reçu 250,000 CV, soit 50 candidatures pour un poste. Les démissions ont en revanche augmenté ces dernières années au sein du groupe ferroviaire, où le statut cheminot et les avantages qui l’accompagnaient (retraite notamment) ont disparu depuis le 1er janvier 2020.