grand bleuL’orque Moana est décédée à Marineland d’une septicémie en octobre dernier

Antibes : Le décès de l’orque Moana en octobre dernier est dû à une « septicémie », annonce Marineland

grand bleuLe décès de l’orque Moana en octobre est dû à une « septicémie », a annoncé mercredi le parc zoologique de Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes), confronté à des questions sur la santé de ses trois autres orques avant leur possible départ
Une femelle épaulard, Moana, nage avec les épaulards du parc d'exposition animalier Marineland à Antibes.
Une femelle épaulard, Moana, nage avec les épaulards du parc d'exposition animalier Marineland à Antibes.  - B. Bebert  / Sipa
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Mercredi, le parc zoologique Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes), a annoncé que décès de l’orque Moana était dû à une « septicémie ». Depuis des mois, le plus grand zoo marin est confronté à des questions sur la santé de ses trois autres orques avant leur possible départ vers d’autres pays.

Moana, un mâle de 12 ans, est décédé en octobre dernier. Quelques semaines auparavant, la justice française avait exigé une expertise sur son état de santé et sur celui d’une des trois autres orques en captivité.

L’autopsie finale, après analyses et « tests approfondis dans des laboratoires spécialisés du monde entier », a permis de déterminer que « la perte soudaine et inattendue de l’animal est due à une septicémie bactérienne aiguë qui survient naturellement dans la nature », a affirmé Marineland dans un communiqué.

Les trois orques vers un zoo japonais ?

Troisième orque au monde née par insémination artificielle – et première en Europe –, Moana avait toujours vécu au Marineland. Sa mère Wikie (22 ans) y vit encore, avec Inouk (23 ans) et Keijo (neuf ans), tous trois nés à Antibes.

Le sort de ces orques inquiète l’association de protection des animaux One Voice, sachant qu’une loi de 2021 contre la maltraitance animale interdira à partir de décembre 2026 les spectacles d’orques et de dauphins en France.

Vont-elles partir vers un zoo japonais ? La question est en suspens puisque le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) a ordonné en janvier au Marineland de garder ses orques au moins quatre mois, jusqu’à la remise du rapport d’expertise définitif sur leur santé.

Mercredi, One Voice a proposé, avec l’organisation américaine Whale Sanctuary Project, de « collaborer » avec le Marineland et le gouvernement français afin d’envisager un transfert des orques vers un sanctuaire côtier en Nouvelle-Écosse, au Canada.

Notre dossier sur les orques

L’association milite de longue date pour qu’elles soient accueillies dans un sanctuaire marin et non envoyées continuer les spectacles dans un pays moins protecteur. Mais le zoo fait valoir que la France n’a pas créé de tel sanctuaire.