DUOS DE CHOCLes binômes d’inconnus, unis pour le pire et le meilleur de « Pékin Express »

« Pékin Express » : Les binômes d’inconnus unis pour le meilleur et le pire dans le jeu de M6

DUOS DE CHOCRyad et Louison font équipe dans la nouvelle saison de « Pékin Express » lancée ce jeudi, à 21h10, sur M6. Ils forment le traditionnel « binôme d’inconnus » qui, chaque année, donne une saveur particulière à l’émission
Ryad et Louison forment le binôme d'inconnus de la nouvelle saison de « Pékin Express ».
Ryad et Louison forment le binôme d'inconnus de la nouvelle saison de « Pékin Express ». - Patrick ROBERT/M6 / CipeM6
Fabien Randanne

Fabien Randanne

L'essentiel

  • La saison 18 de « Pékin Express », sous-titrée « sur les traces du tigre d’or » commence ce jeudi 9 février, à 21h10, sur M6.
  • Huit binômes prendront le départ de la course en Indonésie, parmi eux, le traditionnel binôme d’inconnus. Cette année, il est composé du très sportif Ryad et du joyeux luron Louison.
  • « Offrir de la bonne humeur, de l’émotion, pour réunir parents et enfants est un des axes du programme que l’on travaille depuis des années. Quand le binôme d’inconnus matche ça donne toujours quelque chose de très chouette », avance le producteur Thierry Guillaume.

«Pékin Express » revient ce jeudi, à 21h10 sur M6, pour une dix-huitième saison « sur les traces du tigre d’or ». Huit duos seront sur la ligne de départ pour un trajet qui les mènera d’Indonésie au Vietnam avec un passage par la Malaisie. Parmi les équipes en course, il faudra compter avec le traditionnel « binôme d’inconnus », deux personnes qui ne se connaissaient pas avant le tournage.

« C’est l’une des composantes qui fait la force de l’émission, avance l’animateur Stéphane Rotenberg. Les contrastes entre les deux personnalités sont spectaculaires. Parfois, ça fait pschit et le binôme d’inconnus explose en vol parce que les gens ne s’entendent pas, soit il va loin parce que l’alchimie se produit ». « On veut que les gens rient et pleurent devant leur écran. Offrir de la bonne humeur, de l’émotion, pour réunir parents et enfants est un des axes du programme que l’on travaille depuis des années. Quand le binôme d’inconnus matche ça donne toujours quelque chose de très chouette », appuie le producteur Thierry Guillaume.

Les binômes d’inconnus sont parmi les plus marquant de « Pékin Express ». Comment oublier l’iconoclaste Etienne, médecin antibois quinquagénaire, qui a jeté l’éponge au bout de la troisième étape de la saison 15 ? Il avait condamné sa coéquipière Vanessa, aveyronnaise de 29 ans, à rentrer en France. Celle-ci ne lui en avait pas voulu. « J’avais plusieurs critères du binôme idéal et le seul auquel Etienne correspondait était qu’il est très drôle ! Mais il n’est pas celui que j’espérais », nous avait-elle confié à l’époque. Le Sudiste, quelques mois plus tard, nous livrait son point de vue : « On s’est bien entendus parce qu’on avait une bonne répartie. Vanessa n’est pas non plus une très grande compétitrice. Elle prenait son temps. Dans la recherche de voitures, elle n’était pas beaucoup plus douée que moi. »

« Leur point commun : ils ne sont pas timides »

On se souvient aussi de Fabrice et Briac, de la saison 12, toujours amis dans la vie. Ou encore d’Angie et de Nathalie, qui, malgré une différence d’âge de 30 ans et des habitudes de vie bien différentes, avaient atteint la demi-finale l’an passé. Florian et Gabriel, en saison 11, avaient été bien plus performants puisqu’ils avaient atteint la finale mais s’étaient inclinés face à Christina et Didier, la patronne et son employé.

Pour l’heure, aucun binôme d’inconnu n’a triomphé. Ryad et Louison tenteront d’y parvenir cette année. « L’un des enjeux de début de saison sera de voir comment ils vont s’en sortir. Il va se passer des choses. Ils sont à l’opposé tant physiquement que culturellement ou en matière de loisirs », prévient Stéphane Rotenberg.

Louison, originaire de Charente-Maritime, est présenté dans le dossier de presse comme « festif, chaleureux et doté d’une bonhomie naturelle ». « S’il a peur d’être le « boulet » du binôme car non sportif, il sait que sa sympathie lui permettra d’être un véritable atout pour faire du stop », avance le texte de présentation. Ryad, lui, vient des Bouches-du-Rhône. Coach sportif depuis vingt ans, il est annoncé comme « une véritable machine de guerre » qui ne vit que pour le sport. « Malgré son apparence impressionnante, il est un homme attentionné, qui fait preuve d’une grande générosité et de beaucoup de patience », nuance le dossier de presse. « Les deux ont un point commun : ils sont extrêmement sympathiques avec les locaux, nous fait remarquer l’animateur. Ils ne sont pas timides. Ils ont une facilité de contact. »

La prime à l’autodérision

Les deux hommes ont été choisis parmi les « milliers » de candidatures solos reçues pour le casting. « Certaines années, on avait tendance à sélectionner des gens qui s’étaient inscrits en binôme avec quelqu’un d’autre, révèle le producteur. Désormais, on prend des gens qui volontairement veulent se présenter tout seul. » « Statistiquement, si vous vous inscrivez seul, vous avez plus de chances d’être sélectionné parce que vous êtes minoritaires », avance Stéphane Rotenberg. L’autre petit plus, c’est « le sens de l’autodérision », poursuit-il. « Thierry Guillaume fait attention à ceux qui ont la capacité à se moquer de leurs propres forces ou faiblesses, ce sont des personnalités sympas. »

Une saison de « Pékin Express » uniquement composée de binômes d’inconnus, serait-elle envisageable ? « On y a pensé, tout est possible, répond le producteur. Mais c’est vrai qu’on aime retrouver dans ce programme des types de liens (les frères, les collègues…) qui parlent à tout le monde ». Pour cette édition, il faudra ainsi compter également compter avec un grand-père et sa petite fille, deux meilleurs amis commerciaux, un père et sa fille, des jumeaux belges, des « petits Suisses », deux collègues corses et deux sœurs inséparables…