PSG - Lille : Les Ultras parisiens sortent banderoles et insultes contre Anne Hidalgo au sujet du Parc des Princes
football•Les supporters ont fait entendre leur voix après l’annonce du président Al-Khelaïfi de la volonté du club parisien de quitter son stade historique![Nicolas Camus](https://static.20mn.fr/users/avatars/f17463da-c01d-464e-9a84-2b28ed6c674a.png)
N.C. avec AFP
On les attendait avant le coup d’envoi, les Ultras parisiens ont finalement attendu la reprise après la mi-temps pour dégainer, lors de PSG-Lille ce samedi soir. Au moment où les joueurs revenaient des vestiaires, le Collectif Ultras Paris a déployé plusieurs banderoles hostiles à la maire de Paris Anne Hidalgo au sujet du Parc des Princes. « Sans le PSG, le Parc n’a plus de princes », « Hidalgo tue Paris et sa magie » ou « un stade pour le peuple récupéré par les politiques », était-il écrit sur des banderoles sorties par le virage Auteuil..
Les ultras du PSG, qui avaient fait savoir dans un communiqué vendredi qu’ils ne comptaient pas « être la génération qui aura vu le club quitter son antre de toujours », ont également chanté à plusieurs reprises « Hidalgo démission » et l’ont insultée, obligeant le speaker du stade à prendre la parole, après l’avoir prise une première fois avant le match à cause de chants à caractère homophobe.
Jeudi, le président du club Nasser Al-Khelaifi avait affirmé vouloir quitter le stade face au refus de la mairie de Paris de lui vendre l’enceinte. En marge du congrès de l’UEFA, le dirigeant qatari a lancé à des journalistes : « C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant, on veut bouger. »
Le club parisien, engagé jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la Mairie, propriétaire, considère l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60.000 places, contre environ 48.000 actuellement. Depuis des mois, la situation ne cesse de se tendre devant le blocage persistant du dossier.